Obiang Nsue : « La Guinée équatoriale sera à la hauteur à la CAN 2012 »
À moins de neuf mois de la CAN 2012 (21 janvier-12 février) organisée conjointement par la Guinée équatoriale et le Gabon, le fils du président équato-guinéen et secrétaire d’État aux Sports, Ruslan Obiang Nsue, revient pour jeuneafrique.com sur les préparatifs du plus grand événement sportif du continent.
Jeuneafrique.com : Du 2 juillet au 17 septembre, la Guinée équatoriale va accueillir 44 jeunes footballeurs issus de 10 pays dans le cadre du jeu de téléréalité African Football Dream Team. Est-ce une façon indirecte de promouvoir la CAN 2012 ?
Ruslan Obiang Nsue : Nous avons accepté d’accueillir à Malabo ces jeunes parce que ce projet nous semble solide. Pour notre pays, qui n’est pas très connu dans le monde, c’est évidemment l’occasion de faire parler de lui. À quelques mois de la CAN, c’est une bonne chose de promouvoir le football en Guinée équatoriale et cette grande compétition.
Où en sont les différents chantiers ?
À Malabo, nous avons un stade très moderne de 15 200 places où nous avons déjà disputé quelques matchs amicaux. Celui de Bata, qui est construit par l’entreprise française Bouygues, sera livré au mois de novembre prochain. Il pourra accueillir 40 000 personnes environ. Des terrains d’entraînement ont également été construits. À Bata, nous travaillons actuellement à améliorer les structures hôtelières et la capacité d’accueil. Enfin, il sera facile de se déplacer entre Malabo et Bata, en avion ou en ferry.
En décembre dernier, Henri Michel a été nommé sélectionneur du Zalang national pour deux ans, alors que Philippe Troussier était pressenti… Pourquoi ce choix ?
Nous n’avons pas réussi à nous mettre d’accord avec Troussier. Nous voulions quelqu’un à temps plein, alors que Troussier, qui a beaucoup d’activités, ne le pouvait pas. Nous avons sollicité Henri Michel, qui connaît bien l’Afrique [il a dirigé les sélections du Cameroun, du Maroc, de la Tunisie et de la Côte d’Ivoire, NDLR] et qui a parfaitement compris notre message. Il vit à Malabo et observe les joueurs de notre championnat semi-professionnel. Et il suit également ceux qui évoluent à l’étranger, notamment en Espagne.
La Guinée équatoriale joue peu et occupe la 143e place du classement Fifa. Que peut-elle espérer de cette CAN ?
Il s’agira de notre première participation à une phase finale d’une grande compétition. Nous souhaitons passer le premier tour. Nous allons permettre à Henri Michel d’organiser des stages à l’étranger et de jouer plusieurs matchs amicaux d’ici au coup d’envoi de la CAN. Cette compétition est une formidable occasion pour notre pays de se faire connaître et de développer son football. Nous serons à la hauteur.
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Propos recueillis à Paris par Alexis Billebault.
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