Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo et ses proches visés par des « enquêtes préliminaires »

Selon le gouvernement d’Alassane Ouattara, des procédures judiciaires ont été lancées contre l’ex-président Laurent Gbagbo et ses proches.

Laurent Gbagbo le 17 décembre 2010 à Abidjan. © AFP

Laurent Gbagbo le 17 décembre 2010 à Abidjan. © AFP

ProfilAuteur_PierreFrancoisNaude

Publié le 27 avril 2011 Lecture : 1 minute.

Alassane Ouattara l’avait promis, il a tenu parole. Mardi 26 avril, son gouvernement a annoncé sur la Télévision de Côte d’Ivoire (TCI) que des « enquêtes préliminaires » avaient été ouvertes contre le président ivoirien déchu Laurent Gbagbo et ses proches.

« Concernant les personnes capturées depuis le 11 avril […], l’ancien chef d’État, son épouse et une soixantaine de personnes de son clan ont été assignés en résidence surveillée à Abidjan et dans d’autres villes », a déclaré le porte-parole Patrick Achi dans son compte-rendu du Conseil des ministres. « Des procédures d’enquêtes préliminaires sont en cours pour les crimes et délits commis par Laurent Gbagbo et son clan », a-t-il ajouté, sans préciser quelle institution judiciaire – nationale ou internationale – serait sollicitée en cas d’inculpations.

la suite après cette publicité

En tout, plus de 120 personnes avaient été arrêtées le 11 avril avec Laurent et Simone Gbagbo à la résidence présidentielle à Abidjan, après une offensive des forces pro-Ouattara bénéficiant de l’appui décisif de la force française Licorne et de l’ONU. Près de 70 personnes, membres de la famille et employés de maison, avaient été rapidement libérées tandis que Laurent Gbagbo était transféré à Korhogo (nord) et Simone à Odienné (nord-ouest). Cela laisse supposer qu’une cinquantaine de personnes peuvent faire l’objet des enquêtes annoncées par le gouvernement ivoirien. (avec AFP)

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Laurent Gbagbo : le 11 avril 2011, les dernières heures du président

Fin de partie pour Laurent Gbagbo. © AFP

Côte d’Ivoire : le jour où Laurent Gbagbo a été arrêté

Contenus partenaires