Côte d’ivoire : la fille de Simone organise la riposte du clan Gbagbo
Marie-Antoinette Singleton, la fille de l’ex-première dame ivoirienne Simone Gbagbo, a saisi cinq avocats parisiens, dont Mes Vergès, Dumas et Collard, pour tenter de contester la légalité de l’intervention de l’ONU en Côte d’Ivoire. Et l’arrestation de son beau-père.
![Laurent et Simone Gbagbo au Golf Hôtel d’Abidjan, juste après leur arrestation. © Reuters](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2011/04/13/013042011194025000000gbagbosimonelaurentvergesdumascollard.jpg)
Laurent et Simone Gbagbo au Golf Hôtel d’Abidjan, juste après leur arrestation. © Reuters
Fille d’un premier premier mariage de Simone Gbagbo, Marie-Antoinette Singleton a décidé de contre-attaquer. Dans un communiqué transmis par Toussaint Alain, un conseiller parisien du président sortant, Mme Singleton, ex-vice-consul de l’ambassade de Côte d’Ivoire aux États-Unis, annonce avoir saisi quelques stars du barreau parisien pour assurer la défense de l’ex-couple présidentiel, menacé d’une « procédure judiciaire » par Alassane Ouattara.
« J’ai décidé, en accord avec ma famille, de demander à Me Jacques Vergès, Me Roland Dumas, Me Gilbert Collard, Me François Epoma, Me Habiba Touré, de constituer un collectif d’avocats afin d’assurer la défense » de Laurent et Simone Gbagbo, « ainsi que des autres membres de ma famille et des collaborateurs détenus illégalement par les rebelles », dit le document.
Au stade de l’étude
« J’ai demandé à ces avocats d’étudier les conditions de légalité, au sens international, de l’ "arrestation" du président de la République et de la première dame et aussi la légalité internationale de l’intervention de l’armée française qui a agi en dehors du cadre de la résolution 1975 du Conseil de sécurité de l’ONU », ajoute Marie-Antoinette Singleton, qui vit aux États-Unis.
Les cinq avocats sont tous inscrits au barreau de Paris. Roland Dumas, ex-ministre socialiste des Affaires étrangères, et Jacques Vergès, sont déjà de proches conseillers de Laurent Gbagbo. En décembre, on s’en souvient, ils avaient dénoncé à Abidjan une « ingérence française et internationale » en Côte d’Ivoire et apporté leur soutien d’une manière très médiatique au président sortant. (avec AFP)
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