Les partis marocains plaident pour une monarchie parlementaire

Plusieurs partis politiques au Maroc ont proposé de réformer la Constitution en faveur d’une monarchie parlementaire. Ils souhaitent néanmoins conserver la dimension religieuse du statut de Mohammed VI, « Commandeur des croyants » du royaume.

La Une du magazine Maroc Hebdo, le 25 mars 2011 à Rabat. © AFP

La Une du magazine Maroc Hebdo, le 25 mars 2011 à Rabat. © AFP

Publié le 29 mars 2011 Lecture : 1 minute.

La commission pour la réforme de la Constitution du Maroc a reçu des propositions formulées par plusieurs partis politiques du royaume. Créée par le roi Mohammed VI dans la foulée de l’annonce, le 9 mars dernier, d’une série de réformes d’ampleur, et présidée par le juriste Abdeltif Menouni, elle devra rendre ses conclusions le 16 juin prochain.

Trois partis gouvernementaux, l’Union socialiste des forces populaires, (USFP), l’Istiqlal (parti du Premier ministre Abbas El Fassi) et le Parti du progrès et du socialisme (PPS, coalition gouvernementale), ont présenté successivement lundi 28 mars leurs suggestions aux membres de la commission.

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« Nous avons fait des propositions pour une monarchie parlementaire dans laquelle le roi conserve des prérogatives relatives à son rôle de Commandeur des croyants, de chef de l’État, de garant de l’unité et de l’indépendance nationale », a déclaré Nabil Benabdellah, le secrétaire général du PPS.

Renforcer les pouvoirs du Premier ministre

De son côté, lors d’une conférence de presse lundi soir, le premier secrétaire de l’USFP, Abdelouahed Radi, a suggéré que « le roi, sur proposition du Premier ministre, nomme les walis et les gouverneurs, les ambassadeurs, les secrétaires généraux des ministères et les directeurs généraux des offices ». Pour l’heure, ceux-ci sont exclusivement nommés par le roi.

À l’USFP toujours, on souhaite également que le statut religieux du roi soit maintenu dans son application actuelle. Le parti a également suggéré que le « Parlement puisse détenir le pouvoir de l’amnistie et la protection des droits de l’homme ».

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« Nous avons proposé à la commission que le Premier ministre trace et conduit la politique générale de l’État et qu’il contrôle également la gouvernance sécuritaire et le domaine de la communication. » (avec AFP)

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