Otages : la France rejette les exigences d’Aqmi

La rançon astronomique réclamée par Aqmi pour la libération de quatre otages français – 90 millions d’euros – a été refusée par la diplomatie française. D’autant que les djihadistes exigent également la libération de certains de leur frères d’armes.

Des otages d’Al-Qaida au Maghreb islamique le 30 septembre 2010. © AFP

Des otages d’Al-Qaida au Maghreb islamique le 30 septembre 2010. © AFP

Publié le 21 mars 2011 Lecture : 1 minute.

Après avoir fait savoir qu’il fallait négocier directement avec Ouassama Ben Laden, Al-Qaïda au Maghreb islamique demande désormais un très gros pactole pour libérer les quatre otages français enlevés à Arlit (Niger), le 16 septembre 2010, avec trois autres personnes récemment libérées.

« Les ravisseurs réclament au moins 90 millions d’euros (plus de 59 milliards de FCFA) pour la libération des quatre otages français toujours détenus. Ils réclament aussi la libération de prisonniers d’Aqmi arrêtés dans plusieurs pays dont la France », a déclaré à Gao (nord du Mali) une source nigérienne proche de la médiation.

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"Nous ne négocions pas sur ces bases"

Mais le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a catégoriquement rejeté ces exigences. « Nous ne négocions pas sur ces bases », a-t-il simplement déclaré à la presse, en marge d’une réunion avec ses homologues européens à Bruxelles.

Les quatre Français qui restent aux mains d’Aqmi sont Daniel Larribe, cadre du groupe Areva et époux de Françoise Larribe, Thierry Dol, Pierre Legrand et Marc Ferret. Les trois otages qui ont été relâchées fin février sont la Française Françoise Larribe, le Malgache Jean-Claude Rakotorilalao et le Togolais Alex Kodjo Ahonado. (Avec AFP)

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