Tournée au Maghreb du Premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi
Béji Caïd Essebsi a entamé mardi une tournée au Maghreb. En Algérie, il a rencontré le président Abdelaziz Bouteflika et le Premier ministre Ahmed Ouyahia, et a assuré ses voisins de sa volonté de resserrer les liens avec « les peuples frères », au lendemain de la révolution en Tunisie.
Deux semaines après avoir été nommé Premier ministre en Tunisie, Béji Caïd Essebsi a effectué sa première visite à l’étranger en Algérie, où il a rencontré mardi 15 mars le président Abdelaziz Bouteflika, le Premier ministre Ahmed Ouyahia ainsi que le du ministre délégué chargé des Affaires africaines et maghrébines Abdelkader Messahel.
Dès son arrivée à l’aéroport d’Alger, il a déclaré au cours d’une conférence de presse que l’objectif de sa venue était d’ « informer les autorités algériennes des développements en cours » dans la Tunisie post-révolutionnaire et de « profiter de leurs orientations à ce propos », a indiqué l’agence APS.
Indiquant que la révolution en Tunisie avait « engendré des données diverses sur les plans national, régional et international », il a fait part d’une véritable volonté de consolider « les liens de fraternité et de coopération avec les peuples frères, notamment les peuples voisins liés par un destin commun de par les facteurs stratégiques, amicaux et historiques qui les unissent ».
En route vers le Maroc
Béji Caïd Essebsi a encore indiqué que les Algériens étaient sans doute « les mieux placés » pour « opérer un échange de points de vue ».
Après Alger, le chef du gouvernement provisoire tunisien doit se rendre au Maroc ce mercredi. Il bouclera ainsi une mini-tournée auprès de ses voisins maghrébins qui marque le retour de la Tunisie sur la scène diplomatique, après trois mois d’instabilité politique.
Béji Caïd Essebsi, ancien conseiller puis ministre et enfin ambassadeur pendant plus de vingt ans à l’époque de Bourguiba a été nommé par le président tunisien par intérim Fouad Mebazaa, le 27 février dernier. Il succède à Mohamed Ghannouchi, homme de l’ancien sérail qui était resté en place après la chute le 14 janvier du président Zine el-Abidine Ben Ali. (Avec AFP)
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