Les forces libyennes pro-Kadhafi tentent de reprendre le contrôle

Le colonel Kadhafi a lancé en vain ses troupes à la reconquête des fiefs aux mains de l’opposition. Il tente de convaincre l’opinion qu’il contrôle toujours la Libye.

Des civils armés le 28 février 2011 à Benghazi. © AFP

Des civils armés le 28 février 2011 à Benghazi. © AFP

Publié le 1 mars 2011 Lecture : 1 minute.

Alors que la zone d’influence des contestataires s’étend en Libye – après l’est déjà aux mains de l’opposition, le pouvoir est en train de perdre plusieurs régions de l’ouest –, le colonel Mouammar Kadhafi a lancé la contre offensive.

Dans la nuit du 28 février au 1er mars, des unités du gouvernement ont tenté de reprendre deux villes libérées à grand renfort de blindés et de canons de défense anti-aérienne. Les soldats appartenaient à l’unité d’élite des brigades de Chamis, ainsi nommées d’après un fils de Kadhafi qui les commande.

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Ces attaques ont été contrées par les rebelles. Un habitant de Sawija (ouest de Tripoli) a indiqué par téléphone que les combats avaient commencé dans la soirée et qu’ils sont devenus plus importants dans la nuit. Les troupes de Kadhafi ont pris la ville en tenaille, l’attaquant simultanément depuis l’est et l’ouest.

Bombardés

Après avoir résisté à l’assaut, les habitants prévoyaient un répit de courte durée. « Nous nous attendons à de durs combats », a poursuivi ce témoin. Selon lui, le colonel Kadhafi a appelé le chef de tribu Mohammed al-Maktouf et lui a lancé un ultimatum. Si les rebelles ne quittent pas Sawija d’ici mardi matin, ils seront bombardés.

À Misrata, à 200 kilomètres à l’est de Tripoli, les militaires loyales à Kadhafi ont donné l’assaut. Ils sont parvenus à reprendre le contrôle des bases militaires aériennes aux abords de la ville. Mais au cours de la nuit, les habitants étaient parvenus à tenir les assaillants à distance, grâce au soutien d’unités militaires dissidentes.

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"Mon peuple m’adore"

Officiellement pourtant, le colonel Kadhafi continue de nier l’évidence. « Mon peuple m’adore. Il serait prêt à mourir pour moi », a-t-il déclaré lors de sa première interview à un media occidental depuis le début de la révolte en Libye.

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À la journaliste américaine de la chaîne ABC qui l’interrogeait, le « guide » libyen est même allé jusqu’à affirmer qu’aucune manifestation n’était en cours dans la capitale Tripoli. (avec AFP)

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