Mohamed Afif Chelbi, ministre tunisien de l’Industrie, démissionne
Le ministre tunisien de l’Industrie, Mohamed Afif Chelbi, a annoncé sa démission du gouvernement lundi. Comme l’ex-Premier ministre Mohamed Ghannouchi, qui a jeté l’éponge dimanche après les violences du week-end, il était déjà en poste sous Zine el-Abidine Ben Ali.
![Mohamed Afif Chelbi, ministre l’Industrie, de l’énergie et des PME démissionnaire. © Agostino Pacciani](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2011/02/28/028022011153551000000chelbi.jpg)
Mohamed Afif Chelbi, ministre l’Industrie, de l’énergie et des PME démissionnaire. © Agostino Pacciani
Et de deux dans le camp des rescapés du régime de Ben Ali. Au lendemain de la démission du Premier ministre tunisien Mohamed Ghannouchi sous la pression de la rue, Mohamed Afif Chelbi, un autre membre du gouvernement de transition contesté par des manifestants, a présenté sa démission.
Comme Mohamed Ghannouchi, le ministre de l’Industrie Mohamed Afif Chelbi figurait dans le dernier gouvernement du président déchu Zine el-Abidine Ben Ali.
Le sit-in continue
Technocrate, Mohamed Afif Chelbi a fait carrière dans les secteurs industriel et bancaire en Tunisie avant de se lancer en politique. En 2004, il avait été nommé ministre de l’Industrie, de l’Énergie et des petites et moyennes entreprises dans un gouvernement déjà dirigé par Mohamed Ghannouchi.
En janvier 2010, il était devenu ministre de l’Industrie et de la technologie, poste qu’il a conservé dans le gouvernement de transition.
Forts de cette seconde victoire en deux jours, les protestataires qui conduisent un sit-in depuis une dizaine de jours sur la place de la Kasbah, en face du Premier ministère, pourraient ne pas s’arrêter là. Lundi matin, ils étaient encore plusieurs centaines sur cette place du centre de Tunis
« Nous maintenons notre sit-in jusqu’à la formation d’une Assemblée constituante et la reconnaissance du Conseil de protection de la révolution », a déclaré Mohamed Fadhe, le coordinateur du sit-in, lundi matin.
Ce « Conseil de protection de la révolution » devrait être composé d’un collectif de l’opposition en cours de formation.
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