Libération des six militants de « Cameroun O’ Bosso »
Ils avaient été arrêtés dans des conditions qui laissaient craindre pour leur sécurité, selon leurs proches. Placés en garde à vue depuis le 23 février, les six opposants de « Cameroun O’ Bosso » ont finalement été libérés ce vendredi après-midi.
![Kah Walla, candidate à la présidentielle, dont les militants étaient en détention. © Reuters](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2011/02/25/025022011141152000000kahwalla.jpg)
Kah Walla, candidate à la présidentielle, dont les militants étaient en détention. © Reuters
Six militants du mouvement Cameroun O’ Bosso de l’activiste Kah Walla (seule femme candidate déclarée à la présidentielle d’octobre) qui étaient en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Mboppi, à Douala, sans qu’aucune charge n’ait été retenue contre eux, ont été finalement libérés.
Moise Dinamou, Raphael Dorksidi, Franck Ekwa Essi, Bazai Dadina, Joseph Njengoue Kameni et David Mbondo ont été arrêtés le 23 février, en marge d’une série de manifestations à l’appel de l’opposition, qui entendait honorer les martyrs des émeutes de la faim de 2008 et réclamer des élections libres et transparentes.
Les dirigeants de Cameroun O’ Bosso se disaient particulièrement inquiets, redoutant de voir leurs collègues disparaître sans laisser de trace. Aucune main courante n’avait signalé leur interpellation. Ils n’ont apparemment pas été malmenés.
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