Choi Young-jin : « Je n’ai pas l’intention d’échouer » en Côte d’Ivoire

Dans une interview à Jeune Afrique, le patron de l’Onuci répond aux attaques du camp Gbagbo. Et affirme son intention de rester en Côte d’Ivoire, tant qu’Alassane Ouattara ne bénéficiera pas de la réalité du pouvoir.

Choi Young-jin, le 7 février, au siège de « Jeune Afrique », à Paris. © Vincent Fournier/J.A.

Choi Young-jin, le 7 février, au siège de « Jeune Afrique », à Paris. © Vincent Fournier/J.A.

ProfilAuteur_PierreFrancoisNaude

Publié le 15 février 2011 Lecture : 1 minute.

« Tu n’as pas le droit d’échouer, j’ai engagé ma responsabilité auprès des membres du Conseil de sécurité », lui avait dit en 2007 le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, avant de lui confier le poste de représentant spécial en Côte d’Ivoire. De fait, quand il a validé le 2 décembre dernier les résultats de la présidentielle ivoirienne donnant la victoire à Alassane Ouattara, il pensait avoir fait le plus dur. Près de trois mois plus tard, la crise postélectorale ivoirienne s’enlise, mais il reste déterminé à faire triompher la voix des urnes. « Je n’ai pas l’intention d’échouer », prévient-il.

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Pourquoi ne pas recompter alors les bulletins de vote comme le propose Laurent Gbagbo, le président sortant qui refuse de céder son fauteuil ? « Après le second tour, on a établi des procès verbaux pour chacun des 20 000 bureaux de vote et les bulletins ont été détruits. C’est comme cela que ça se passe, tout le monde le sait », rétorque-t-il. Recompter les procès-verbaux, alors ? « Pour quoi faire ? Les résultats ne font aucun doute. Et si Laurent Gbagbo ne les accepte pas, c’est parce qu’il a perdu. » Fermez le ban.

Critiqué aussi par le camp Gbagbo pour avoir fait proclamer les résultats par la CEI au Golf Hôtel plutôt qu’à l’Onuci, Choi se défend : « Qui aurait accepté que cela se fasse en zone extra-territoriale ? Le Golf Hôtel, c’était la moins pire des solutions. » Et de conclure, en guise d’avertissement : « Nous resterons en Côte d’Ivoire aussi longtemps qu’il le faudra. »

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Lire l’intégralité de l’interview de Choi Young-jin dans le n° 2614 de Jeune Afrique, en kiosques jusqu’au 20 février.

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