Attentat manqué à Nouakchott : Aqmi voulait « assassiner » le président Ould Abdelaziz

Al-Qaïda au Maghreb islamique a revendiqué l’attentat manqué à la voiture piégée de la nuit de mardi à mercredi à Nouakchott, affirmant qu’il « visait à assassiner » le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz.  Le véhicule, bourré d’explosifs, avait sauté avec ses occupants après avoir reçu de tirs de l’armée mauritanienne.

Le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz. © AFP

Le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz. © AFP

ProfilAuteur_PierreBoisselet

Publié le 2 février 2011 Lecture : 1 minute.

Le président de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould Abdelaziz, était visé par un attentat manqué à la voiture piégée à Nouakchott, dans la nuit de mardi à mercredi.

C’est en tout cas ce qu’a affirmé le groupe terroriste Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans un communiqué diffusé par l’intermédiaire de l’agence privée en ligne Nouakchott informations mercredi.

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Dans la nuit de mardi à mercredi, un véhicule avait explosé à Nouakchott vers 2 heures du matin. L’armée mauritanienne avait affirmé avoir fait sauter le véhicule bourré d’explosifs tandis qu’il tentait « de s’infiltrer dans la capitale pour y commettre des attentats ».

Deux Mauritaniens et un Bissau-Guinéen arrêtés

Les occupants avaient été tués par la déflagration. Aqmi affirme qu’ils étaient au nombre de deux (trois selon l’armée mauritanienne) et que ce sont eux qui ont pris l’initiative de faire exploser leur chargement.

Neufs soldats mauritaniens ont été blessés par les débris alors qu’ils se trouvaient à environ 300 mètres du lieu de l’explosion (lui-même situé à 12 kilomètres au sud de Nouakchott).

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Trois véhicules signalés près de la région de Néma, frontalière avec le Mali, étaient recherchés par l’armée mauritanienne depuis samedi. La gendarmerie avait arrêté mardi les trois occupants d’un second véhicule piégé abandonné près de Rkiz (sud de la Mauritanie). Il était lui aussi équipé d’une charge explosive. À son bord figuraient un Bissau-Guinéen, Youssef Galissa, alias « Abou Jaavar », 29 ans, étudiant d’une école coranique et deux Mauritaniens.

Le troisième véhicule était toujours recherché mercredi. (avec AFP)
 

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