Daouda Karaboué, d’origine ivoirienne et « dans la peau du gardien de l’équipe de France »

 Vendredi soir face à la Suède (18 heures à Malmö), la France, à la fois championne du monde, olympique et d’Europe, va tenter de se qualifier une nouvelle fois pour la finale mondiale. Daouda Karaboué, le gardien de l’équipe de France d’origine ivoirienne, s’est confié à jeuneafrique.com sur cette nouvelle épopée des handballeurs français.

Daouda Karaboué, lors de l’Euro 2010. © AFP

Daouda Karaboué, lors de l’Euro 2010. © AFP

Alexis Billebault

Publié le 28 janvier 2011 Lecture : 1 minute.

En Suède, les Experts de Claude Onesta sont à deux matchs de la conquête d’un nouveau titre, qui symboliserait  un peu plus cette incroyable razzia effectuée par l’équipe de France sur le handball mondial depuis des années.

« Les gens trouvent presque normal que nous soyons en demi-finale », s’exclame Daouda Karaboué (35 ans). « Mais la pression est là. Arriver à ce niveau, c’est un travail énorme. On sait faire la fête quand il le faut, mais il y a des moments pour tout. Dans cette équipe, il y a des joueurs de talent, mais aussi une très grande solidarité. Nous avons un niveau d’exigence très élevé, qu’on joue face au Bahreïn ou à l’Espagne. »

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Second rôle

Vendredi, quand la nuit aura enveloppé Malmö, la troisième plus grande ville de Suède, les Français seront seuls face au pays organisateur, ses grands blonds costauds et ses supporters à la passion contenue. « On respecte cette équipe, on sait que ce sera dur, mais nous n’avons pas peur », prévient Karaboué, dont le temps de jeu est plus élevé que lors des trois précédentes compétitions.

« Mon statut de numéro 2, même si je l’ai intégré, je ne l’accepte pas forcément, prévient-il. Je ne suis pas dans la peau du numéro 2 derrière Thierry Omeyer, mais dans celle d’un gardien de l’équipe de France… »

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