Saipem condamné pour corruption au Nigeria.

Le tribunal de Milan a reconnu coupable de corruption Saipem, la filiale du groupe pétrolier italien ENI pour ses activités au Nigeria entre 1994 et 2004.

Paolo Scaroni, administrateur du géant italien Eni. © AFP

Paolo Scaroni, administrateur du géant italien Eni. © AFP

Publié le 11 juillet 2013 Lecture : 1 minute.

Alors que Saipem fait déjà l’objet d’une enquête sur des malversations financières en Algérie, ce sont cette fois ses activités au Nigeria qui viennent d’être épinglées par la justice italienne. Le tribunal de Milan a reconnu coupable de corruption la filiale du groupe pétrolier italien ENI pour son implication dans « un système international de détournement au Nigeria », rapporte le quotidien économique Milanofinanza, jeudi 11 juillet.

Saipem se voit confisquer 24,5 millions d’euros et devra verser une amende de 600 000 euros, un montant néanmoins inférieur aux 900 000 euros requis par le procureur. Les avocats de la firme italienne ont déjà annoncé leur décision de faire appel de ce jugement. Selon eux, la décision n’aura pas d’impact financier sur l’entreprise.

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18 millions de dollars de pots-de-vin

Cette condamnation fait suite à une enquête sur des pots-de-vin versés à des hommes politiques nigérians entre 1994 et 2004 par Snamprogetti, une autre filiale de ENI, qui a depuis fusionné avec Saipem. Au total, ce sont près de 18 millions de dollars qui auraient transité vers ces responsables.

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En Algérie, l’information judiciaire ouverte contre un système similaire de corruption au profit de cadres de la compagnie nationale Sonatrach entre 2007 et 2009 suit son cours.

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