Un Français d’origine cabindaise mis en examen pour le mitraillage du bus des Éperviers

L’attaque meurtrière du bus des Éperviers du Togo lors de la CAN 2010 a fait l’objet d’une nouvelle décision de la justice française. Au détriment de Rodrigues Mingas du Flec/MP qui vient d’être mise en examen dans cette affaire. 

Photo non datée de Rodrigues Mingas, transmise par le Flec/MP. © AFP

Photo non datée de Rodrigues Mingas, transmise par le Flec/MP. © AFP

ProfilAuteur_PierreFrancoisNaude

Publié le 17 décembre 2010 Lecture : 1 minute.

Le secrétaire général du Front de libération de l’État du Cabinda/Position militaire (Flec/MP), le Français d’origine cabindaise Rodrigues Mingas, a été mis en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et placé sous contrôle judiciaire en France.

Mingas avait revendiqué l’attaque du 8 janvier contre le bus de l’équipe de football du Togo. « Les armes vont continuer à parler » dans l’enclave de Cabinda, avait-il alors menacé. « Nous sommes en guerre et tous les coups sont permis », avait-il ajouté, dans un entretien accordé à l’AFP par téléphone depuis le Luxembourg.

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Les Éperviers se rendaient par voie terrestre depuis le Congo en Angola, où ils devaient jouer leur premier match à la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2010) à Cabinda. Le drame, un véritable guet-apens, avait provoqué la mort de deux membres de la délégation togolaise : Stanislas Ocloo qui était le chargé de la communication de l’équipe et Abalo Amelete, l’entraineur des gardiens. Le gardien de but des Éperviers, Kodjovi Obilalé avait été grièvement blessé.  

Le parquet de Paris, qui avait ouvert une information judiciaire en mai (laquelle a été confiée à deux juges antiterroristes), avait requis l’incarcération de Mingas. Il a donc fait appel de la décision de le placer simplement sous contrôle judiciaire. (Avec AFP)

 

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