La justice française refuse de libérer Callixte Mbarushimana

Arrêté le 11 octobre dernier à Paris après le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale, Callixte Mbarushimana vient d’essuyer le refus de la justice à propos de sa demande de remise en liberté.

Callixte Mbarushimana (photo non-datée publiée par Interpol). © AFP

Callixte Mbarushimana (photo non-datée publiée par Interpol). © AFP

Publié le 2 décembre 2010 Lecture : 1 minute.

Encore une fois, la cour d’appel de Paris a refusé mercredi 1er décembre la remise en liberté que lui réclamait Callixte Mbarushimana. Le rebelle hutu rwandais restera donc sous les verrous.

Son arrestation, consécutive à l’émission d’un mandat d’arrêt international secret par la Cour pénale internationale (CPI), a eu lieu à Paris, le 11 octobre denier. Callixte Mbarushimana est soupçonné d’avoir commis différents crimes de guerre et crimes contre l’humanité en 2009 en République démocratique du Congo alors qu’il était secrétaire exécutif des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Pendant le conflit qui a opposé ce groupe rebelle aux Forces armées de la République démocratique du Congo et aux Forces rwandaises de défense, de nombreux meurtres, viols, tortures et persécutions ont été commis.

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Devant la CPI

Le 3 novembre dernier, la cour d’appel de Paris a donné son aval pour que Callixte Mbarushimana soit déféré devant la CPI. Ses avocats ont formé un pourvoi en cassation.

Il est par ailleurs visé depuis le 29 septembre par une information judiciaire à la suite d’une plainte en 2008 du Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR), pour « génocide » en 1994 au Rwanda.  (avec AFP)

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