Présidentielle : rien ne va plus entre la CEI et les observateurs de l’UE
Dans un communiqué d’une rare fermeté, la mission d’onbservation de l’UE met la pression sur la Commission électorale indépendante (CEI), dont elle critique les obstructions et le manque de coopération. À quelques jours du second tour de l’élection présidentielle, cette crispation n’est pas de bon augure.
Les rapports entre la mission d’observation de l’Union européenne (UE) en Côte d’Ivoire et la Commission électorale nationale indépendante s’étaient déjà dégradés lors du premier tour de l’élection présidentielle, le 31 octobre, quand les observateurs avaient révélé qu’ils avaient été tenus à l’écart de nombreux centres de dépouillements. En violation flagrante des accords passés entre les deux structures.
Dans un nouveau communiqué, publié mercredi 24 novembre, soit quatre jours avant le second tour qui doit opposer le président sortant Laurent Gbagbo et l’ancien Premier ministre Alassane Dramane Ouattara, la mission de l’UE hausse encore le ton. Préventivement ?
« En dépit de plusieurs requêtes adressée à la CEI, la mission de l’UE continue de faire face à d’importants obstacles pour accéder aux opérations électorales », indique le communiqué sans donner davantage de précisions. « Je considère ces pratiques d’obstruction inacceptables », a ajouté le chef observateur de la Mission, M. Cristian Preda. Plus d’informations seront peut-être rendues publiques si la situation ne s’améliore pas rapidement. Ce qui n’est évidemment pas souhaitable compte tenu de l’état de tension qui règne déjà dans le pays, théâtre de violences.
Pour l’heure, la CEI n’a pas souhaité réagir aux accusations de la mission de l’UE. (Avec AFP)
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