Côte d’Ivoire : Tata Motors débarque à Abidjan

Déjà actif au Nigéria dans la distribution des véhicules de ses différentes gammes, le conglomérat indien Tata prévoit de faire de la Côte d’Ivoire l’une de ses bases en Afrique de l’Ouest. Le constructeur va implanter une unité de montage et d’assemblage d’autobus à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, à partir de 2014.

Pour le moment, aucun détail n’a filtré sur la capacité de production de l’usine et sur les investissements en jeu pour la réalisation de ce projet. « Nous envisageons de monter une unité de montage et d’assemblage d’autobus à Abidjan. Nous avons monté une filiale dans le pays pour préparer cette nouvelle opération », a expliqué Anil Sekhar, directeur régional Afrique du Nord et de l’Ouest.

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Coopération bilatérale

Tata Motors est présent dans le pays depuis 2005, période à laquelle le gouvernement ivoirien travaillait avec l’Inde dans le cadre d’une coopération bilatérale du nom de « Techno economic approach for India movement » (TEAM 6). À l’époque, il avait signé, le 13 juillet 2005, un accord de financement de 21,8 millions de dollars pour le projet de rénovation du système de transport urbain avec l’acquisition de 400 bus de la marque Tata et de pièces détachées d’origine indienne.

L’opération avait permis au constructeur d’assurer le service après-vente et la maintenance des autobus. Mais le changement de régime intervenu en 2011 a réorienté les relations entre Tata Motors et la Sotra dont la nouvelle direction, assumée par Bouaké Fofana, a décidé de faire appel à des marques européennes pour le renouvellement de la flotte.

Le constructeur indien a profité d’un voyage de Daniel Kablan Duncan en Inde, en mars dernier, pour relancer ses opérations en Côte d’Ivoire.