Gabriel Améyi, un passionné à la tête de la FTF

Le 5 Novembre 2010, Gabriel Améyi, tête de la liste « Fair play », a pris les rennes de la Fédération togolaise de football (FTF) pour quatre ans. Portrait d’un homme amoureux du football mais qui reste controversé dans le milieu.

Le nouveau dirigeant du football togolais, Gabriel Améyi. © Jean-Claude Abalo, pour J.A.

Le nouveau dirigeant du football togolais, Gabriel Améyi. © Jean-Claude Abalo, pour J.A.

Publié le 8 novembre 2010 Lecture : 2 minutes.

C’est avec un score de 33 voix que Gabriel Komla-Kuma Mawulawoè Améyi a été porté à la tête de la Fédération togolaise de football (FTF). Du haut de ses 46 ans, le nouveau président de la FTF est un homme d’affaires rusé et réputé habile.

À la tête d’un club de première division, le Maranatha de Fiokpo à Womé (sud-est du Togo), il s’est beaucoup investi pour le rayonnement du football togolais. À son actif, un stade de 10 000 places répondant aux normes de la Fédération internationale de football association (Fifa). Ce qui ne le soustrait pas aux critiques de ses compatriotes dont certains n’hésitent pas à le désigner comme un des responsables du retard du football au Togo.

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« Il [Gabriel Améyi] a été à l’origine de plusieurs crises […]. C’est la même équipe qui revient. On prend les mêmes, et on recommence », condamne vivement un observateur averti du football togolais. Pour d’autres, Améyi n’est pas ce qu’il prétend être. « Il pense qu’il peut résoudre tous les problèmes avec l’argent. Sa présence à la tête de la FTF sonne comme un règlement de compte », assurre l’un de ses adversaires.

Vaste chantier

En débarquant à la tête de la FTF, Améyi hérite d’une institution minée par des querelles intestines, et où se côtoient mauvaise gestion et amateurisme. L’équipe de douze personnes conduite par le nouveau président de la FTF annonce entre autres missions, de réconcilier les acteurs du football togolais, relancer le championnat mis suspendu depuis plus d’un an, créer des structures pour gérer football et revoir la constitution de l’équipe nationale, les Éperviers.

La nouvelle équipe pourra compter sur le soutien de la Fifa et la Confédération africaine de football (CAF). Mais les appuis en interne paraissent maigres. Ni le Comité national olympique togolais (CNOT) ni le ministre des Sports n’étaient présents à la prise de fonction de la nouvelle équipe.

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Quoi qu’il en soit, cela ne semble pas impressionner Gabriel Améyi, qui fait bonne figure. « Je tends la main à mes concurrents, tout en leur disant que le football togolais a besoin de toutes les compétences. » Affaire à suivre…

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