Le « oui » largement en tête du référendum constitutionnel
Selon les résultats partiels publiés lundi soir, le « oui » l’emporterait très largement au référendum constitutionnel de dimanche au Niger.
![Une électrice de Niamey vote lors du référendum constitutionnel du 31 octobre 2010 au Niger. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2010/11/02/002112010091023000000vote-niger.jpg)
Une électrice de Niamey vote lors du référendum constitutionnel du 31 octobre 2010 au Niger. © AFP
Pas photo. Si on ne connait pas encore dans le détail les résultats du référendum de dimanche au Niger dans toutes les communes, ceux qui ont été dévoilés lundi soir laissent peu de place au doute.
Selon les résultats partiels de 172 communes sur les 266 que compte le pays, 93,48 % des voix se sont portés sur le « oui » au référendum instituant une nouvelle Constitution, a annoncé le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Abdourahamane Gousmane, à la télévision.
Les communes dont les résultats sont connus représentent 64 % du total, mais la proportion de la population qui y vit n’a pas été précisée.
Selon le président de la Ceni, le taux de participation s’élève à 54,16 % sur l’ensemble du pays, mais elle est particulièrement faible à Niamey (20 %).
Les derniers résultats doivent parvenir à la Ceni mardi après-midi, a-t-il indiqué.
Premier acte de la transition
La junte au pouvoir, le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD), dirigée par le général Salou Djibo, a appelé à voter « oui » à ce texte approuvé par tous les partis politiques.
Il s’agit du premier acte de la transition nigérienne, après le putsch de février contre le président Mamadou Tandja. Ce dernier avait notamment modifié la Constitution pour se maintenir au pouvoir après son second mandat.
Selon le nouvelle Constitution, le président de la République dispose d’un mandat de cinq ans renouvelable « une seule fois », et cette disposition ne peut pas être révisée.
La transition doit aboutir au retour du pouvoir entre les mains d’un civil en avril 2011.
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