Présidentielle : ce sera le 7 novembre
Le président de la transition Sékouba Konaté a fixé le second tour de l’élection présidentielle guinéenne au 7 novembre. Les deux candidats, Cellou Dalein Diallo et Alpha Condé, doivent effectuer une « tournée de sensibilisation » dans les régions troublées par les violences communautaires.
Après une journée de tractations, le général Sékouba Konaté a décidé de donner une semaine supplémentaire à la Guinée avant la tenue du second tour de la présidentielle. Il a fixé ce dernier au 7 novembre par un décret lu à la télévision guinéenne.
L’accord a été trouvé dans la soirée de mercredi au palais présidentiel, où Sékouba Konaté avait réuni les deux candidats, Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo. Étaient aussi présents le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le Malien Siaka Sangaré, et le général burkinabè Ali Traoré, représentant du médiateur de la crise, le président Blaise Compaoré.
"Date consensuelle"
« Il a été arrêté la date du 7 novembre, il s’agit là d’une date consensuelle, irrévocable […], j’ose le croire, la toute dernière date pour ce scrutin tant attendu par le peuple guinéen », a déclaré le président de la Ceni Siaka Sangaré à la télévision.
Ce dernier avait proposé mardi la date du 31 octobre, mais le candidat de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) Cellou Dalein Diallo, s’y était opposé, estimant qu’elle était trop rapprochée pour organiser les élections dans de bonnes conditions.
Cellou Dalein Diallo affirmait notamment que certaines populations avaient été déplacées à la suite de violences communautaires.
Mais le porte-parole du candidat du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) Alpha Condé, François Lonsény Fall, avait déclaré dans la matinée de mercredi : « Il faut prioritairement aller aux élections (dimanche) et ensuite nous procéderons à la réconciliation nationale souhaitée par tous. »
Après les violences à Mamou, Kissidougou et Siguiri, les deux candidats ont accepté de mener une « tournée de sensibilisation » dans ces villes. « Une démarche initiée et souhaitée par le président de la transition afin de rapprocher davantage les candidats et d’indiquer à leurs partisans qu’ils sont condamnés à travailler et à vivre ensemble », souligne la télévision d’État guinéenne.
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