Affaire Wikileaks : Washington nie avoir laissé faire la torture

L’armée américaine a toujours tenté d’empêcher les autorités irakiennes d’employer la torture, a affirmé un de ses chefs lundi, en réponse aux accusations de complaisance vis-à-vis de ces pratiques. Alors que Wikileaks prétend avoir révélé le cas de 15 000 morts de civils, l’armée américaine a aussi nié avoir minoré le bilan de cette guerre.

Le général George Casey, chef d’état-major de l’armée de Terre américaine, le 7 octobre. © AFP

Le général George Casey, chef d’état-major de l’armée de Terre américaine, le 7 octobre. © AFP

Publié le 26 octobre 2010 Lecture : 1 minute.

« Notre politique à toujours été que, lorsque des soldats américains se trouvent confrontés à des cas de violence sur des prisonniers, ils doivent les empêcher et ensuite en rendre compte immédiatement aux chaînes de commandement américaine et irakienne. » Sous le feu des critiques après la publication, par le site internet Wikileaks, de 400 000 rapports d’incidents écrits par des soldats américains entre 2004 et 2009, Le chef d’état-major de l’armée de Terre George Casey a tenté de redorer le blason de ses troupes devant la presse lundi.

D’après certains de ces documents, les forces de la coalition internationale en Irak auraient pratiqué la torture « plus de 300 fois » d’après le fondateur du site, Julian Assange.

la suite après cette publicité

Les forces irakiennes se seraient rendues responsables de nombreux autres cas de torture, et une partie de la presse a accusé l’armée américaine d’avoir fermé les yeux sur ces pratiques.

« C’est tout simplement inexact », a affirmé George Casey en réponse à cette dernière accusation.

Le bilan des morts civils contesté

Autre polémique, le bilan du conflit. Selon Wikileaks, 109 032 morts personnes sont mortes en Irak entre 2004 et 2009 dont plus de 60% de civil. Le site internet affirme par ailleurs que 15 000 décès de civils parmi ce décompte n’avaient par été révélés jusqu’à maintenant.

la suite après cette publicité

Le général George Casey a réfuté toute politique de l’armée américaine visant à minorer le nombre de victimes.

« Ça ne sonne pas juste. Nous avons activement cherché à appréhender quel était l’impact de notre action et de celles des rebelles sur les civils ».
 

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Julian Assange, ancien hacker et créateur de Wikileaks. © Reuters

L’homme qui empêche le Pentagone de dormir

Contenus partenaires