Près de 7 500 islamistes ont déposé les armes à la suite de la Charte pour la réconciliation

Environ 7 500 islamistes auraient rendu les armes et plus de 1 300 ont été tués depuis la mise en œuvre de la Charte pour la réconciliation nationale, a affirmé un haut responsable algérien dimanche.

Photo non datée du GSPC. © AFP

Photo non datée du GSPC. © AFP

Publié le 4 octobre 2010 Lecture : 1 minute.

Quelque 7 540 islamistes armés ont déposé les armes et 1290 ont été tués par les forces de sécurité en Algérie depuis septembre 2005. C’est le bilan officiel qu’a fait Merouane Azzi, le président de la cellule d’assistance judiciaire pour l’application de la Charte pour la réconciliation nationale, cinq ans après l’entrée en vigueur du texte.

Cette charte, adoptée par référendum en septembre 2005, offre l’amnistie aux islamistes armés désirant déposer cesser le combat sous certaines conditions.

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Boumerdès et Tizi Ouzou toujours exposés

Quatre-vingt un « émirs » et responsables de groupes terroristes figurent parmi les repentis. C’est notamment le cas d’Hassan Hattab, qui s’était rendu fin septembre 2007 après son exclusion du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) dont il avait été l’un des fondateurs. En septembre 2006, le GSPC s’était rallié au réseau Al-Qaïda d’Oussama Ben Laden, se rebaptisant depuis « Al-Qaïda au Maghreb islamique » (Aqmi).

Les attaques d’islamistes armés ont beaucoup baissé en Algérie ces dernières années, même si certaines régions (celles de Boumerdès et Tizi Ouzou, en Kabylie notamment) connaissent toujours des violences revendiquées par ces groupes.

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