BCEAO : la Côte d’Ivoire s’accroche
La Côte d’Ivoire veut conserver le poste de gouverneur de la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest, mais fait face à une fronde menée par le Burkina Faso.
![Tiémoko Meyliet Koné achèvera son mandat en janvier 2014. © Vincent Fournier/JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/07/12/Tiemoko_Meyliet_Kone_.jpg)
Tiémoko Meyliet Koné achèvera son mandat en janvier 2014. © Vincent Fournier/JA
En janvier 2014, l’Ivoirien Tiémoko Meyliet Koné (qui a succédé à son compatriote Philippe-Henri Dacoury-Tabley) achèvera son mandat à la tête de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Alors que la Côte d’Ivoire souhaite conserver le poste de gouverneur, certains pays de la sous-région, dont le Burkina Faso, mènent la fronde pour que le principe de rotation, inscrit dans les textes, soit enfin appliqué.
Une question au centre de la prochaine conférence des chefs d’État
Si à Abidjan, on assure avoir le soutien de la majorité des dirigeants des pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), rien n’est gagné. Cette question sera sans doute au centre des discussions de la prochaine conférence des chefs d’État, prévue en septembre.
Lire aussi :
Beac et BCEAO : retour vers la convertibilité du franc CFA
Patrice Kouamé, intégrateur régional
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