Crise des otages : Anne Lauvergeon à Niamey

La patronne d’Areva, Anne Lauvergeon,  doit rencontrer le président nigérien, deux semaines après l’enlèvement des employés du groupe nucléaire à Arlit par des combattants d’Aqmi.

La patronne d’Areva, en mars 2009 à Paris. © AFP

La patronne d’Areva, en mars 2009 à Paris. © AFP

Publié le 30 septembre 2010 Lecture : 1 minute.

Anne Lauvergeon doit se rendre au Niger, jeudi 30 septembre en fin de journée, pour y rencontrer Salou Djibo. Ce jeudi à 17h00 et vendredi à 18h00 (heures locales), elle sera accueillie à la présidence, quinze jours après le rapt de sept expatriés travaillant pour Areva et Satom, un sous-traitant.

Selon une source proche du dossier, Anne Lauvergeon devrait également se rendre à Arlit, dans le nord du pays, pour y rencontrer les expatriés travaillant pour le groupe nucléaire et ses partenaires.

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Il y a dix jours, peu après l’enlèvement revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Areva et l’État nigérien – dirigé par intérim par Salou Djibo depuis le putsch militaire de février dernier – s’étaient renvoyé la responsabilité de la sécurité des expatriés. Areva avait nié avoir refusé une surveillance armée par les agents nigériens. Le gouvernement estimait avoir mis en garde quant aux risques dans la région, et déplorait qu’Areva ait confié le gardiennage des résidences de ses employés à des sociétés privées.

Audit interne

Les sept expatriés, dont un cadre d’Areva et son épouse, tous deux de nationalité française, et cinq employés de Satom (trois Français, un Malgache et un Togolais) ont été enlevés à leur domicile à Arlit dans la nuit du 15 au 16 septembre. Les autorités françaises ont déclaré être prêtes à négocier avec Aqmi, qui détiendrait les otages dans le désert du Timétrine, aux confins du Mali et de l’Algérie.

Areva a lancé un audit interne sur la sécurité de son site d’Arlit et les circonstances de l’enlèvement, après les « soupçons » de négligence quant à la sécurisation non seulement des sites stratégiques de la société, mais aussi des domiciles des expatriés.

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