Cette semaine dans Jeune Afrique
Cette semaine, retrouvez une interview exclusive de Pascal Lamy, le directeur général de l’Organisation mondiale du commerce. Au terme de son mandat à la tête de l’OMC, le Français défend sa vision sociale-réformiste des échanges internationaux. Quelle place l’Afrique doit-elle y prendre ? Éléments de réponse.
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Cette semaine, une interview de Pascal Lamy à la veille de son départ de l’OMC.
Le 31 août à minuit, Pascal Lamy, 66 ans, remettra les clés de son bureau genevois à son successeur, le Brésilien Roberto Carvalho de Azevêdo. Après huit années de loyaux services, le directeur général de l’instance arbitrale des litiges commerciaux de la planète redeviendra un citoyen français comme les autres. Savoir où rebondira celui qui n’entend aucunement prendre sa retraite est une autre affaire.
Sommaire
Grande interview – « Nous ne prônons pas le libre-échange intégral », Pascal Lamy, directeur général de l’OMC
Entreprises et marchés
Algérie – Et la téléphonie devient télégénique
Boissons – Comment Heineken compte étancher la soif du continent
Décideurs
Maroc – Abdelsam Ahizoune, la vie après Vivendi
Finance
Bourse – Pris entre deux feux, Siat victime d’une balle perdue
Les indiscrets
Une chose paraît sûre pourtant : cet énarque surdiplômé (Sciences-Po, droit, HEC, ENA), qui a appris que le savoir n’est rien sans pédagogie et qu’il ne sert pas à grand-chose d’être écouté à Pékin, Washington ou New Delhi si on est incapable de s’apercevoir des ravages que peut causer le libre-échangisme débridé sur le paysan de Bobo ou l’ouvrier de Fleurange, peut encore rendre bien des services. On aurait tort de s’en priver.
En section entreprises & marchés, Jeune Afrique revient sur l’offensive africaine d’Heineken Alors que la consommation de bière décolle en Afrique, la stratégie du brasseur néerlandais s’articule autour de trois axes : multiplier les acquisitions, optimiser la distribution et s’approvisionner localement. À lire aussi, une analyse des stratégies publicitaires des opérateurs téléphoniques en Algérie. Suivant l’exemple d’Inwi au Maroc, Mobilis et Samsung ont financé une minisérie pour internet et la télévision. Une nouvelle façon de faire du placement de produit.
Dans les pages décideurs, retrouvez un portrait d’Abdeslam Ahizoune, le président du directoire de Maroc Télécom. Depuis la mise en vente de l’opérateur marocain par le groupe français Vivendi, son patron fait tout pour ne pas être marginalisé. Son bilan plaide en sa faveur.
En section finance, Jeune Afrique revient sur la difficile introduction en bourse de Siat. Le groupe belge voulait introduire sa filiale gabonaise sur la place de Libreville. C’était oublier la rivalité avec Douala, où l’on s’est employé à saboter l’opération.
Retrouvez enfin les indiscrets de la semaine avec, notamment : l’entente entre le canadien Bombardier et son allié sud-coréen Samsung d’une part, et les français Alstom, le bouygues et Systra d’autre part, afin de former un seul et unique consortium pour la réalisation et l’exploitation du train urbain d’Abdidjan.
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