Les sept otages d’Aqmi « en vie »

Une source malienne proche du dossier des sept otages enlevés au Niger affirme les avoir vus vivants. Paris se dit prêt à négocier leur libération avec Al-Qaïda au Maghreb islamique.

Photo non datée du chef d’Aqmi, Abou Moussab. © AFP

Photo non datée du chef d’Aqmi, Abou Moussab. © AFP

Publié le 27 septembre 2010 Lecture : 2 minutes.

L’espoir renaît au sujet des sept otages enlevés par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) il y a maintenait dix jours au Niger. Selon une source malienne, qui se dit « proche des négociations », ils seraient tous vivants.

« J’ai vu les otages, ils sont tous en vie », a déclaré lundi 26 septembre à Bamako, cette source sous couvert de l’anonymat. Elle a indiqué donner ces informations dans le but de rassurer les familles des otages, qui sont sans nouvelle depuis le rapt, mais a recommandé la prudence et la discrétion autour des négociations qui seraient en cours pour leur libération.

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La même source a par ailleurs indiqué que les cinq Français, le Malgache et le Togolais détenus par la mouvance islamiste avaient été transférés du Niger jusque dans le désert du nord-est malien, à la frontière algérienne. « Les otages sont détenus entre les déserts malien et algérien, dans une zone communément appelée le Timétrine », a-t-elle ajouté. Cette information a été confirmée par la présidence française.

La France se tient prête

La France, qui a toujours affirmé penser que les sept otages étaient en vie, s’est dit dimanche « prête à discuter » avec les ravisseurs. « Les pourparlers ne sont pas engagés mais nous sommes ouverts à toute conversation », a indiqué la présidence française. Des propos repris par le ministre de la Défense Hervé Morin, qui a déclaré lundi matin sur Canal+ attendre qu’Aqmi formule ses revendications.

Vendredi, le chef d’état-major des armées françaises Edouard Guillaud avait indiqué que la France était prête à « engager le contact à tout moment » avec Aqmi, tout en assurant qu’une opération militaire n’était pas à l’ordre du jour.

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Quelque 80 soldats français ont été envoyés à Niamey et se relaient pour mener des vols de reconnaissance dans la région sont détenus les otages. Mais, selon une autre source malienne, Bamako a de son côté fait savoir à Paris qu’elle ne souhaitait pas voir de troupes françaises pousser jusqu’au Mali.

« Nous travaillons avec la France pour trouver une solution, mais nous avons clairement affirmé à nos interlocuteurs que nous ne voulons pas de troupes françaises, américaines, en tout cas occidentales, sur notre sol », a indiqué dimanche cette autre source, également proche du dossier des otages.

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