Le gouvernement pose ses conditions à CamIron
La filiale de l’australienne Sundance Resources doit fournir plus de précision sur son projet de Mbalam pour obtenir du gouvernement le permis d’exploitation.
![Le cahier des charges prévoit un terminal minier dans la ville de Kribi (photo). © Maboup](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2010/09/26/026092010183526000000kribi__.jpg)
Le cahier des charges prévoit un terminal minier dans la ville de Kribi (photo). © Maboup
Alors que les dirigeants de CamIron, filiale de l’australienne Sundance Resources, mettent la pression sur le gouvernement pour obtenir la signature du permis d’exploitation du gisement de fer de Mbalam (Est), le ministère de l’Economie, joue la prudence. Pour lui, il n’est pas question de délivrer le document en l’absence d’une étude détaillée et d’un chronogramme portant sur la faisabilité de l’ensemble des ouvrages liés à l’exploitation du gisement, estimé à 1 milliard de tonnes de fer à teneur variée.
Le cahier des charges prévoit en effet la construction d’un chemin de fer long de 450 km entre la mine de Mbalam et le port de Kribi, où l’opérateur minier devrait construire un terminal minéralier ; l’aménagement d’un aérodrome pour les évacuations sanitaires, notamment. « Des expériences passées nous ont enseignées que des sociétés, une fois le permis d’exploitation en poche, se sont mises à spéculer sur les marchés au lieu d’entamer les ouvrages », explique-t-on cette semaine à Yaoundé.
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