Cheb Mami demande sa libération conditionnelle

La star algérienne du raï, condamnée à 5 ans de prison pour tentative d’avortement forcé de son ex-compagne en juillet 2009, fera une demande de libération conditionnelle mardi.

Cheb Mami à Oran, en 2007. © AFP

Cheb Mami à Oran, en 2007. © AFP

Publié le 17 septembre 2010 Lecture : 1 minute.

Après un peu plus d’un an de prison, Cheb Mami réclame sa libération conditionnelle. Sa demande sera examinée « mardi par le tribunal d’application des peines » de Melun, a indiqué une source judiciaire à l’AFP.

Il avait été condamné à cinq ans de prison pour tentative d’avortement forcé de « Camille », une ex-compagne, en juillet 2009.

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Demande parentale

Père d’un enfant en Algérie pendant sa « cavale », suite à l’accusation de son ex-compagne, Cheb Mami pourrait effectuer sa réclamation sur la base d’une demande parentale.

« Si cette demande est une demande parentale pour l’autre enfant qu’il a eu durant sa cavale en Algérie, cela pose problème car il n’a pas eu un geste, ni un mot pour l’enfant qu’il a eu avec ma cliente, malgré sa demande expresse », a-t-elle indiqué à l’AFP.

Il était notamment reproché à Cheb Mami des « violences » avec des circonstances aggravantes en 2005 à l’encontre de Camille, une photographe de presse de 43 ans, avec laquelle il entretenait une liaison.

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En août 2005, celle-ci affirme avoir été amenée de force dans une villa à Alger après qu’elle eut annoncé sa grossesse au chanteur qui n’en voulait pas. Elle dit y avoir été droguée et séquestrée, affirmant que deux femmes et un homme ont tenté de lui faire subir un avortement. Elle a finalement donné naissance à une fillette aujourd’hui âgée de quatre ans.

Le chanteur, après deux ans de fuite en Algérie, avait décidé de se présenter devant la justice, alors que par ailleurs sa carrière apparaissait en panne depuis le début de l’affaire.

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Au cours de l’audience, Cheb Mami, avait demandé pardon à Camille. « Je regrette tout ce qui s’est passé. Je lui demande pardon, je regrette », avait-il dit en invitant son ex-impresario, aussi impliqué dans l’affaire, à en faire de même.

S’il avait reconnu sa responsabilité, le chanteur avait néanmoins soutenu avoir été « piégé » par son entourage.

 

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