Les candidats satisfaits du choix de la date du second tour

L’annonce de la date choisie pour le second tour de la présidentielle guinéenne a soulagé tout le monde, et particulièrement les deux candidats encore en lice.

Alpha Condé (à g.) et Cellou Dallein Diallo (à dr.) d’accord pour la date du 19 septembre. © Reuters/Youri Lenquette pour J.A.

Alpha Condé (à g.) et Cellou Dallein Diallo (à dr.) d’accord pour la date du 19 septembre. © Reuters/Youri Lenquette pour J.A.

Publié le 10 août 2010 Lecture : 2 minutes.

Les deux partis qui verront leur représentant s’affronter au second tour de l’élection présidentielle en Guinée – celui de Cellou Dalein Diallo, l’UFDG et celui d’Alpha Condé, le RPG – ont fait savoir leur satisfaction à l’annonce de la date enfin choisie pour cette échéance.

Celui-ci aura lieu le 19 septembre prochain, soit près de trois mois après le premier tour.

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« Éviter à notre pays des violences »

« Notre souhait était que le scrutin se tienne le plus vite possible. Maintenant que nous avons une date, c’est bien et c’est très bien d’ailleurs. Chacun est fixé, notre combat consiste à remporter cette élection de façon incontestable », a déclaré l’ancien Premier ministre, Cellou Dalein Diallo. « Nous avons les moyens et les militants pour arriver à notre fin », a-t-il ajouté.

Au RPG, le secrétaire administratif du parti d’Alpha Condé a « pris acte de cette décision ». Au nom de l’opposant historique au  régime guinéen, il a demandé « que les imperfections et autres faiblesses constatées au premier tour soient revues et corrigées. Notre exigence, c’est de ne pas accepter les légèretés constatées et sciemment entretenues lors du premier tour. Que chacun s’y mette pour un bon déroulement du scrutin pour éviter à notre pays des violences ».

Dénouement du processus électoral

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La date du second tour a été annoncée lundi par le Cabinet du président de la transition Sékouba Konaté. Le 6 août, la Cour suprême l’avait officiellement reportée sine die, ce qui avait été perçu comme une victoire du Premier ministre Jean-Marie Doré, qui militait ouvertement pour différer ce deuxième tour de scrutin.

Mais une partie de l’opinion guinéenne s’inquiétait pour l’achèvement du processus électoral, dont le premier tour est entaché de recours pour fraude et bourrage d’urnes.

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Le 27 juin dernier, les Guinéens ont voté dans le calme, choisissant parmi 24 candidats. Cellou Dalein Diallo et Alpha Condé ont respectivement obtenu 43,69 % et 18,25 % des suffrages. Il s’agit de la première élection libre depuis l’indépendance en 1958 du pays, qui n’a connu que des régimes dictatoriaux civils et militaires.

 

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