Inquiétude extrême pour Michel Germaneau, après les tentatives pour le libérer

Les opérations engagées contre Al-Qaïda au Maghreb islamique dans le nord du Mali ont pris fin samedi. À deux jours de la fin de l’ultimatum lancé par le groupe terroriste, les autorités françaises disent n’avoir aucune preuve de vie de l’otage français Michel Germaneau.

Portrait de l’otage français Michel Germaneau datant de 2007. © AFP

Portrait de l’otage français Michel Germaneau datant de 2007. © AFP

ProfilAuteur_PierreBoisselet

Publié le 24 juillet 2010 Lecture : 1 minute.

Paris et Nouakchott semblent avoir tout tenté pour libérer l’otage français Michel Germaneau, enlevé au Niger au mois d’avril. Après un raid de l’armée mauritanienne appuyé par des Français contre un camp d’Al-Qaïda au Maghreb islamique jeudi, les opérations se sont poursuivies sans succès jusqu’à samedi.

D’après une source du ministère français de la Défense citée par l’AFP, toutes les opérations militaires liées à la libération de Michel Germaneau seraient maintenant terminées. « Ils sont en train de revenir » a-t-elle déclaré, à propos d’une dernière tentative de l’armée mauritanienne samedi après-midi.

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D’après cette source, l’armée française n’aurait pas participé aux opérations de samedi, contrairement au raid de jeudi, auquel entre vingt et trente Français auraient pris part. Cette opération était bien une tentative pour libérer Michel Germaneau d’après la source de l’AFP.

Crainte de représailles

La mort de sept combattants d’Aqmi pendant les opérations, d’après un nouveau bilan de source militaire mauritanienne, fait craindre des représailles du groupe terroriste. Les ravisseurs réclament la libération des combattants d’Aqmi détenus dans la région. Ils menacent d’exécuter l’otage français et l’ultimatum qu’ils avaient fixé expire lundi.

« Nous sommes très très inquiets » a confié une source sécuritaire malienne à l’AFP. « Les informations les plus contradictoires circulent. Mais il faut attendre les confirmations » a-t-elle ajouté.

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Les ravisseurs de Michel Germaneau, une cellule dirigée l’Algérien Abdelhamid Abou Zeïd, avaient exécuté un otage britannique, Edwin Dyer, dans des conditions similaires il y a un peu plus d’un an.

La dernière preuve de vie de Michel Germaneau, qui souffre de problèmes cardiaques et qui n’a pas accès à son traitement, remonte à la mi-mai.

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