Albert II veut un « nouveau partenariat » avec Kinshasa
Dans son discours, à la veille de la fête nationale belge, le roi Abert II a dit souhaiter un « nouveau partenariat franc et constructif » avec son ancienne colonie congolaise.
Les polémiques à répétition entre la RD Congo et son ancienne puissance coloniale appartiennent-elles au passé ? C’est en tout cas le message que s’est efforcé de faire passer le roi des Belges Albert II lors de sa traditionnelle allocution radiotélévisée à la veille de la fête nationale.
Sa récente visite à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance, était l’un des trois principaux thèmes développés par le monarque (à égalité avec les défis de la Belgique et la présidence de l’Union européenne). Il s’est dit « touché » par « l’accueil si chaleureux » qui lui avait été réservé, en compagnie de la reine Paola. Le roi des Belges a révélé son « admiration » pour « un peuple jeune et vivant où le rôle des femmes mérite d’être souligné ».
Soutien aux institutions démocratiques congolaises
Dans ce discours, pour lequel le Premier ministre Yves Leterme avait donné son aval, il a assuré avoir proposé « aux autorités congolaises un nouveau partenariat, franc et constructif » qui serait axé « sur les besoins de la population congolaise » mais aussi sur le soutien aux « nouvelles institutions que le Congo s’est données démocratiquement ».
Cette dernière remarque ressemble à un lointain écho de la dernière polémique d’ampleur en date entre les deux pays. Celle-ci avait été déclenchée par les déclarations de l’ancien ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht en 2008. Il avait mis en cause la « corruption » des élites congolaises, ce qui avait provoqué le rappel de l’ambassadeur congolais à Bruxelles par Kinshasa.
La visite du monarque avait aussi été marquée par l’embarras des deux capitales suscité par les dons de bijoux précieux à la reine Paola.
Mais ce sont surtout les remarques du Premier ministre belge Yves Leterme, qui accompagnait Albert II à Kinshasa, qui avaient été mal perçues. Il avait critiqué l’argent dépensé pour le défilé face à la « misère » de la population. Les relations « de colonisateur à colonisé, c’est terminé ! », avait répondu le porte-parole congolais Lambert Mende, dénonçant un « persiflage ».
Malgré la bonne volonté d’Albert II, une polémique est vite arrivée entre Bruxelles et Kinshasa…
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