Thomas Lubanga à travers les mailles de la CPI ?

Adrian Fulford, président de Chambre à la Cour pénale internationale a décidé de libérer Thomas Lubanga du fait de la suspension de son procès. L’accusation peut encore décider d’un appel qui empêcherait sa libération.

L’ex-chef de milice Thomas Lubanga, à la Cour pénale internationale. © AFP

L’ex-chef de milice Thomas Lubanga, à la Cour pénale internationale. © AFP

ProfilAuteur_PierreBoisselet

Publié le 15 juillet 2010 Lecture : 1 minute.

L’ex-chef de milice congolais Thomas Lubanga, détenu par la Cour pénale internationale (CPI) après avoir été accusé de crime de guerre, pourrait être libéré très prochainement. Adrian Fulford, le président de la Chambre de la CPI dans laquelle il était jugé, a estimé qu’il n’était « plus juste » de le maintenir en détention depuis la suspension de son procès le 8 juillet.

La rébellion de Luis Moreno Ocampo

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En cause, le refus de l’accusation d’appliquer certaines décisions de la Cour. Le procureur, Luis Moreno Ocampo, avait en effet refusé de divulguer le nom d’un intermédiaire qu’il avait chargé de retrouver des témoins des crimes de guerre dont Lubanga était accusé. Aussi longtemps que le procureur refuserait de se conformer aux ordres de la Cour, « un procès juste n’est plus possible, et la justice ne peut pas être rendue », selon la juridiction internationale.
L’accusation dispose de cinq jours pour faire appel. Si tel était le cas, Thomas Lubanga devrait rester en détention jusqu’à ce que la cour d’appel se prononce, a rappelé le président de la chambre.
Thomas Lubanga est soupçonné de crimes de guerre, notamment pour l’utilisation d’enfants-soldats, pendant la guerre civile de 1997-2002. Il s’était rendu à la CPI en mars 2006.
 

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