Du quartier au terrain, il n’y a plus qu’un pas

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Publié le 10 juillet 2010 Lecture : 1 minute.

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Moncef Belkhayat, n’a de cesse de le rappeler : à travers son ministère, il s’adresse à 16 millions de personnes, soit plus de la moitié de la population marocaine. «  Pour les jeunes, et en particulier ceux issus des milieux défavorisés, le sport est un formidable outil d’insertion sociale et un excellent moyen de lutter contre l’oisiveté et la délinquance dans les quartiers », explique-t-il. Encore faut-il que ces jeunes aient accès à des infrastructures de qualité. C’est tout le sens des Centres socio-sportifs de proximité intégrés (CSPI), dont plus de 1 000 devraient voir le jour à l’horizon 2016.

Reprenant à son compte des politiques déjà pratiquées dans d’autres pays depuis les années 1980, le ministère a fait des CSPI l’un des piliers de sa stratégie. Ces centres accueilleront à la fois des activités sportives et socio-éducatives, dont les tarifs seront adaptés au niveau de vie des habitants, soit entre 20 et 150 dirhams par mois (entre 1,80 et 13,50 euros). D’abord installés dans les centres urbains, les CSPI seront également mis en place dans le monde rural et adapté à leur milieu. Chaque infrastructure sera au moins dotée d’une piscine et d’un centre omnisport. Conçu comme un véritable service public, ces centres ont pour but de ramener le sport au plus près des Marocains.

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La construction de 24 centres a été lancée en 2009 et 148 seront finalisés en 2010. Les CSPI de Nador, Benslimane, Kenitra et Salé sont achevés et devraient commencer à fonctionner dans les mois qui viennent. Si tout le monde se félicite de cette initiative, reste à gagner le pari d’une gestion réussie de ces CSPI en les gardant animés et bien entretenus, avec des conditions d’hygiène exemplaire.
 

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