Les Éléphants sortent du Mondial avec panache
En battant la Corée du Nord (3-0), la Côte d’Ivoire sort de la compétition la tête haute. Les Nord-Coréens, en revanche, n’auront brillé que par leur totale discrétion.
![L’Ivoirien Salomon Kalou (g) marque un but contre la Corée du Nord, le 25 juion 2010 à Nelspruit. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2010/06/25/025062010183258000000elephantsss.jpg)
L’Ivoirien Salomon Kalou (g) marque un but contre la Corée du Nord, le 25 juion 2010 à Nelspruit. © AFP
La Côte d’Ivoire a quitté le Mondial 2010 sur une bonne note en battant la Corée du Nord (3-0), vendredi à Nelspruit. Une victoire insuffisante, car même en s’imposant 10 à 0, les Eléphants n’auraient pas doublé le Portugal, qui a tenu le Brésil en échec (0-0).
Les Elephants ont pourtant fait ce qu’il fallait, ouvrant vite le score par Yaya Touré (14) et doublant la mise par Romaric (20), qui entretenait la flammèche de l’espoir. Il fallait remonter neuf buts de différence au Portugal pour les doubler…
Le Portugal et le Brésil se sont neutralisés (0-0), au cours d’un match… viril (photo : Reuters).
Ils ont suivi leur plan jusqu’au bout, harcelant sans cesse les Nord-Coréens et menant par exemple la première période dix frappes cadrées à zéro, mais le défi était trop relevé. Salomon Kalou a marqué le troisième but (82), juste après la meilleure occasion nord-coréenne, manquée par Jong Tae-se, surnommé "le Rooney du peuple".
Chollima, monture mythologique
Sven-Göran Eriksson, le sélectionneur suédois entré en fonction seulement deux mois avant le début du tournoi, avait effectué quelques changements, comme s’il avouait sans le dire ses mauvais choix précédents. Au poste d’arrière-gauche, Arthur Boka a relayé Siaka Tiéné, dépassé contre le Brésil (1-3), et Gervinho a joué milieu droit à la place d’Aruna Dindane, essoufflé lors des deux premiers matchs.
Côté nord-coréen, le Mondial n’a pas vraiment ressemblé à celui de 1966, où les héros étaient allés jusqu’en quarts de finale. Battue trois fois, humiliée par le Portugal (0-7), la Chollima, monture indomptable de la mythologie, ne s’est pas incarnée dans le monde réel.
Le sélectionneur Kim Jong-hun avait curieusement reconduit le onze en déroute face aux Portugais. Ils ne se sont pas rachetés et repartent dans leur pays, qui n’a pas profité de la Coupe du monde pour s’ouvrir un tant soit peu. Pendant tout le Mondial, l’équipe n’a vraiment gagné qu’un seul match : celui contre les journalistes occidentaux, qu’ils ont réussi à éviter pendant deux semaines…
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