Ferdinand Oyono, le « vieux nègre », est mort
Le célèbre homme politique et écrivain camerounais, Ferdinand Oyono, est décédé le matin du 10 juin, a appris « Jeune Afrique » d’une source proche de la présidence. Il venait d’assister à une cérémonie officielle donnée en l’honneur du secrétaire général des Nations unies au Palais d’Etoudi, à Yaoundé.
C’est devant la voiture qui devait le raccompagner chez lui, après avoir assisté à la réception donnée au Palais d’Etoudi en l’honneur du secrétaire général des Nations unies, le 10 juin en fin de matinée, que Ferdinand Oyono s’est effondré, à l’âge de 80 ans.
Les premiers soins lui ont immédiatement été prodigués tandis que les secours arrivaient. Il a été transporté à l’hôpital général, selon une source proche de la présidence. Il serait décédé pendant le transport, sans que l’on connaisse encore précisément les causes du malaise fatal.
Né le 14 septembre 1929 à Ebolowa (dans le sud du Cameroun), Ferdinand Oyono laisse derrière lui trois romans célèbres, souvenirs d’une Afrique au bord de la décolonisation : Une vie de boy (1956), Le Vieux Nègre et la médaille (1956), Chemin d’Europe (1960).
Après de brillantes études en France (en droit à la Sorbonne, et en diplomatie à l’ENA), il rentre au Cameroun et commence sa longue carrière de diplomate en 1959. Il sera notamment ambassadeur en France, ainsi qu’auprès des Nations unies, et ministre des Affaires étrangères de son pays. Homme de lettres, il a également détenu le portefeuille de la Culture au sein du gouvernement camerounais.
Sa mort devrait être annoncée officiellement dans les heures qui viennent.
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