Ces villes où il fait bon vivre… ou pas

Le classement international des villes offrant la meilleure qualité de vie a été publié le 26 mai par le cabinet Mercer. Sans surprise, ce sont les grandes capitales européennes qui monopolisent le Top 10. Mais qu’en est-il des métropoles d’Afrique ?

Rabat figure au classement des villes où il fait bon vivre. © Vincent Fournier pour J.A

Rabat figure au classement des villes où il fait bon vivre. © Vincent Fournier pour J.A

Publié le 30 mai 2010 Lecture : 2 minutes.

Rares sont les classements internationaux, quels qu’ils soient, qui accordent une place substantielle à l’Afrique. Celui qu’a établi le cabinet international de conseil Mercer sur les villes offrant la meilleure qualité de vie au monde en 2010, ne l’a pas oubliée. Le palmarès – élaboré sur la base d’un indice à points qui prend New York comme ville de référence, laquelle est donc associée à l’indice de référence de 100 points – recense 221 villes au total, et n’en compte cependant que 45 sur le continent.

C’est une ville insulaire qui ouvre la marche africaine : Port Louis, à Maurice, est la ville du continent où il fait le mieux vivre. Et encore, elle n’occupe que… la 82e place du classement mondial. Suivent Le Cap, en Afrique du sud (86e), Tunis (94e), Victoria, aux Seychelles (95e), et Johannesburg (96e), encore dans le pays de Mandela.

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En Afrique du Nord, dont sept métropoles figurent au palmarès, Tunis devance largement ses consœurs, Rabat (112e), Casablanca (121e), Le Caire (126e), Tripoli (167e), Alger (182e) et Nouakchott (214e).

Brazzaville rivalise avec… Bagdad

Du côté de l’Afrique subsaharienne, trois pays s’offrent le luxe d’afficher deux de leurs villes au palmarès, mais pas forcément dans le haut du classement : l’Afrique du Sud, donc, avec Le Cap (86e) et Johannesburg (96e) ; le Cameroun avec Yaoundé (184e) et Douala (187e) ; et le Nigeria avec Lagos (203e) et Abuja (205e).

Sur les 39 dernières places de ce classement international, 23 sont occupées par des villes africaines… Bagdad, reléguée au dernier rang du palmarès (221e) est ainsi précédée par un peloton très serré, formé de Bangui, en République centrafricaine (220e), N’Djamena, au Tchad (219e), Khartoum, au Soudan (218e) et Brazzaville, au Congo (216e).

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Un classement « bis », élaboré sur la base de critères écologiques (disponibilité et qualité de l’eau, gestion des déchets, pollution de l’air et encombrement de la circulation), se révèle encore moins favorable aux villes africaines. La plupart apparaissent après le Top 100. « Le manque d’infrastructures modernes adéquates dans certaines villes africaines, auquel s’ajoute une pollution de l’air relativement élevée, explique leur mauvais classement », précise Slagin Parakatil, qui a mené l’étude.

Lanterne rouge des villes vertes

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En revanche, Le Cap qui, cette fois, décroche la première place africaine, grimpe jusqu’au 30e rang mondial, talonnée par Victoria aux Seychelles (38e) et suivie de Johannesburg (54e).

Là encore, Tunis occupe la première position en Afrique du Nord, gagnant même cinq places par rapport au classement général. Suivent Rabat (102e) et Casablanca (11e), puis Alger, qui parvient cette fois à doubler Le Caire, la devançant de deux places, en 156e position. Nouakchott stagne en 192e position, au dernier rang de la classe nord-africaine. Enfin, la malgache Antananarivo occupe le bas du classement des villes écolo en Afrique. Elle figure au 217e rang (Port-au-Prince en Haïti est la 221e), tout juste après deux villes nigérianes Lagos (212e) et Abuja (210e), et l’éthiopienne Adis Abeba (211e).

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