Sékouba Konaté coupe court aux rumeurs

Dans une allocution télévisée, le président par intérim de la Guinée a affirmé qu’il ne soutenait personne pour la présidentielle du 27 juin prochain, contrairement à ce que des médias nationaux ont récemment affirmé.

Sékouba Konaté, dirigeant par intérim de Guinée, le 3 avril 2010 à Paris. © AFP.

Sékouba Konaté, dirigeant par intérim de Guinée, le 3 avril 2010 à Paris. © AFP.

Publié le 28 mai 2010 Lecture : 1 minute.

Ce n’est pas une surprise, mais il se devait de l’affirmer haut et fort. « Je ne suis pas candidat. Je n’ai pas non plus de candidat à présenter, ni à faire élire en mon nom ou à celui d’un autre ou encore pour le compte d’un Etat quelconque. C’est un choix et un engagement ferme que je partage avec tout mon entourage proche et lointain », a affirmé le général Sékouba Konaté, président guinéen par intérim, dans une déclaration radiotélévisée jeudi 27 juin au soir.

« Sur l’honneur, je déclare que nous ne sommes ni concerné par la compétition politique, ni engagé dans la course électorale. Il en sera ainsi jusqu’à la fin du processus de transition en cours. C’est au Guinéens et à eux seuls qu’il revient dans le secret de l’isoloir et de leur conscience de faire le choix du prochain président de la République de Guinée », a-t-il martelé.

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Le général tenait à « couper court à des rumeurs sans fondement qui pourraient entacher la crédibilité des résultats » de l’élection du 27 juin, a-t-il précisé. Des médias guinéens ont en effet récemment affirmé que le candidat Alpha Condé, président du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), était le « choix du président de la transition pour l’élection présidentielle sur instruction de la France ». Une allégation que le ministère français des Affaires étrangères avait catégoriquement démentie mardi.

Près de 4,3 millions d’électeurs guinéens sont appelés à élire le 27 juin leur président de la République. La Cour suprême en Guinée a retenu les candidatures de 24 civils pour ce scrutin, dont Alpha Condé, les anciens Premiers ministres Cellou Dalein Diallo, François Lonsény Fall, Lansana Kouyaté et Sidya Touré, et Kaba Hadja Saran Daraba, seule femme en lice, ancienne ministre sous le régime du défunt général-président Lansana Conté (1984-2008).

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