Ramgoolam, grand vainqueur des législatives

Les résultats officiels des législatives du 5 mai ne sont pas encore connus que l’opposition concède déjà sa défaite. Le Premier ministre sortant, Navin Chandra Ramgoolam, devrait donc être reconduit sans difficulté.

Le Premier ministre Navin Chandra Ramgoolam devrait être reconduit. © D.R.

Le Premier ministre Navin Chandra Ramgoolam devrait être reconduit. © D.R.

ProfilAuteur_PierreFrancoisNaude

Publié le 6 mai 2010 Lecture : 1 minute.

Jeudi 6 mai, à 15H00 GMT, la commission électorale indépendante n’avait toujours pas proclamé les résultats officiels des élections législatives qui se sont tenues le5 mai à Maurice. Mais si le processus de dépouillement n’était pas tout à fait achevé dans les 21 circonscriptions de l’archipel, le chef de l’opposition, Paul Bérenger, 65 ans, a d’ores et déjà publiquement reconnu la défaite de son camp, dans une adresse à ses partisans retransmise à la radio ce jeudi. « Je concède la défaite au niveau national », a-t-il ainsi déclaré.

Selon des résultats provisoires, la coalition gouvernementale du Premier ministre sortant Navin Chandra Ramgoolam, issu de la majorité hindoue, était en passe de remporter une nette majorité des sièges au Parlement. Ramgoolam, 63 ans, qui a lui-même été réélu, devrait donc logiquement être reconduit pour cinq ans au poste de Premier ministre, fonction qu’il occupera pour la troisième fois de sa carrière. En effet, selon le système parlementaire mauricien, inspiré du système britannique, le président de la République appelle le chef de la majorité parlementaire à devenir Premier ministre et à former le gouvernement.

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Les félicitations de James Michel

Le président de l’archipel des Seychelles, James Michel, a lui aussi déjà reconnu la victoire de M. Ramgoolam, qu’il a félicité « pour sa réélection en tant que Premier ministre de la République de Maurice ».

Maurice est officiellement divisée en quatre groupes ethniques selon la Constitution héritée de la Grande-Bretagne en 1968 : une majorité d’Hindous, des Musulmans, des Chinois et la « population générale » composée essentiellement de métis dits créoles et de blancs d’origine européenne.

Le Premier ministre mauricien, véritable chef de l’exécutif, est depuis l’indépendance issu de la majorité hindoue, hormis une exception entre 2003 et 2005, lorsque M. Bérenger avait occupé la fonction à la suite d’un accord électoral. (avec AFP)
 

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