Le Premier ministre Gilbert Houngbo a démissionné

Comme on s’y attendait, le Premier ministre togolais, Gilbert Fossoun Houngbo, a remis sa démission au chef de l’État, Faure Gnassingbé. Le président veut composer un nouveau gouvernement « de large ouverture ».

Gilbert Fossoun Houngbo avait accédé à la primature en octobre 2007. © D.R.

Gilbert Fossoun Houngbo avait accédé à la primature en octobre 2007. © D.R.

Publié le 6 mai 2010 Lecture : 1 minute.

Selon un communiqué de la présidence, Faure Gnassingbé a accepté, mercredi 5 mai, la démission du Premier ministre Gilbert Fossoun Houngbo et « félicité le Premier ministre et l’ensemble du gouvernement pour la qualité du travail accompli ».

« Le président de la République lui a demandé d’assurer l’expédition des affaires courantes jusqu’à la nomination d’un nouveau Premier ministre, ajoute le communiqué. Des discussions politiques seront engagées avec l’ensemble de la classe politique pour la formation d’un nouveau gouvernement de large ouverture politique. »

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La démission de Houngbo intervient quarante-huit heures après la prestation de serment du président togolais, réélu le 4 mars dernier pour un deuxième mandat de cinq ans.

Bilan mitigé

Nommé le 7 septembre 2008 au poste de Premier ministre du Togo, Gilbert Fossoun Houngbo est expert-comptable de formation, anciennement secrétaire général adjoint des Nations unies et directeur « Afrique » du Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud). Il avait succédé à la primature en octobre 2007 à Komlan Mally, membre du Rassemblement du peuple togolais (RPT au pouvoir) et actuel ministre de la Santé.

Si Faure Gnassingbé l’a félicité pour la « manière exemplaire » dont il a conduit l’organisation de l’élection présidentielle ainsi que « pour l’immense tâche qu’il a accomplie à la tête du gouvernement », son bilan apparaît cependant mitigé.

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En ce qui concerne le scrutin présidentiel, de nombreuses irrégularités dans l’organisation du scrutin présidentiel ont été pointées du doigt par l’Union européenne. Il n’en reste pas moins que les principaux bailleurs étrangers, qui avaient rompu leur coopération avec le Togo depuis une quinzaine d’années, ont progressivement accepté d’aider à nouveau le pays. (avec AFP)

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