La junte se donne dix mois pour finir la transition

La junte militaire a fixé à un an la durée de la transition, à compter du coup d’État du 18 février 2010, a annoncé le colonel Abdul Karim Goukoye. Elle n’a en revanche pas retenu les dates proposées par le Conseil consultatif.

Le colonel Goukoye Abdul Karim lit le premier communiqué de la junte, le 18 février. © Reuters

Le colonel Goukoye Abdul Karim lit le premier communiqué de la junte, le 18 février. © Reuters

ProfilAuteur_PierreBoisselet

Publié le 6 mai 2010 Lecture : 1 minute.

C’est « après une profonde analyse de la situation actuelle du Niger » que la junte a décidé de fixer la fin de la transition au 1er mars 2011, a annoncé son porte-parole, le colonel Abdul Karim Goukoye, à l’antenne de Télé Sahel. Le CSRD – Conseil suprême de restauration de la démocratie, junte – suit ainsi la date proposée par le Conseil consultatif, un organe représentatif de la société civile qu’il a mis en place.

Un an de transition

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Cette échéance porte à un peu plus d’un an la durée de la transition, à partir du coup d’État contre Mamadou Tandja le 18 février.

Le calendrier proposé par le Conseil consultatif sera en revanche remanié. Le CSRD compte organiser, dans l’ordre, référendum constitutionnel, élections locales, élections législatives et scrutin présidentiel. La junte, dirigée par le chef d’escadron Salou Djibo, n’a pas non plus suivi les dates proposées par le Conseil consultatif du 24 octobre pour le référendum, et du 26 décembre pour le premier tour de la présidentielle couplée aux législatives, et n’a fixé aucune de ces échéances.

Le projet de nouvelle Constitution, rédigé par un comité nommé par Salou Djibo, doit être présenté d’ici un mois.

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