Le Salon du livre africain de Genève à l’heure des comptes

Le Salon du livre africain de Genève, dont c’est déjà la septième édition, ouvre ses portes ce mercredi. Clou de cette manifestation qui reflète la diversité de la production littéraire du continent : l’attribution du prix Ahmadou-Kourouma, le 29 avril.

Le salon du livre de Genève. © D.R.

Le salon du livre de Genève. © D.R.

Publié le 27 avril 2010 Lecture : 1 minute.

Le Salon du livre africain de Genève est l’une des rares manifestations culturelles suisses à s’intéresser au continent noir. Sa septième édition doit se tenir du 28 avril au 2 mai, dans le cadre du très populaire Salon international du livre et de la presse, qui draine tous les ans plus de 100 000 visiteurs.

Le Salon africain rassemble, pour sa part, une quarantaine d’auteurs et quelque vingt éditeurs. Cette année, cinquantenaire oblige, la plupart des rencontres programmées – une vingtaine au total – tournent autour du thème des indépendances. Pour en débattre : des politologues de renom, comme Fweley Diangitukwa et Demba Moussa Dembélé, ainsi que Stephen Smith, ancien journaliste et africaniste connu pour son franc-parler.

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Les genres populaires à l’honneur

Si elle s’intéresse à l’actualité politique, la manifestation fait aussi une large place à la riche production littéraire africaine, avec la participation d’Alain Mabanckou, d’Ananda Devi, d’Henri Lopes, de Venance Konan… Nouveauté de ce cru 2010 : les organisateurs mettent à l’honneur éditeurs et auteurs de genres populaires, tels que le polar, la BD et le roman à l’eau de rose. Mais comme tous les ans, c’est l’attribution du prix Ahmadou-Kourouma, le 29 avril, qui constitue le clou de cet événement littéraire. Florent Couao-Zotti, Emmanuel Dongala, Léonora Miano et Abdourahman Waberi, notamment, sont en lice.

Autre attraction de cette édition : l’exposition « Voyage en francophonie » qui donne un aperçu de la grande diversité de cet espace linguistique et culturel, alors que la Suisse s’apprête à accueillir à Montreux, en octobre, le XIIIe Sommet de la francophonie.

Avec la Coopération suisse au développement, l’Organisation internationale de la francophonie est l’un des bailleurs de fonds du salon africain. Créée en 2004, la manifestation a failli être supprimée, l’an dernier, en raison de la hausse vertigineuse de son coût. Malgré un audit défavorable, son financement a été finalement été reconduit pour une période de trois ans, sous réserve d’économies budgétaires drastiques.

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Pour en savoir plus : www.salondulivre.com

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