Dans deux semaines, Pierre Lechantre quittera la Tunisie pour rejoindre son domicile du Val-de-Marne. Mais peut-être ne s’agira-t-il d’une simple escapade dans un pays – la France, où il n’habite que de temps à autre –avant de revenir en Afrique du Nord.

Il y a encore moins d’un mois, il était l’entraîneur du Club africain, deuxième du championnat et qualifié pour les demi-finales de la Coupe de Tunisie. Mais le Comité directeur du club de la capitale n’avait pas supporté une défaite contre Kesserine (1-2), alors lanterne rouge du championnat. Et Lechantre, qui avait été recruté pour une saison en juillet, a été viré à trois mois du terme de son contrat. « Depuis, le Club africain est à sept points de l’Espérance [, NDLR] alors qu’il n’en était qu’à quatre quand j’ai été viré, et il est maintenant éliminé de la Coupe… »

Une des meilleures sélections d’Afrique

Depuis qu’il a été prié d’abandonner le banc de touche au profit d’Habib Mejiri, Pierre Lechantre n’est pas retombé dans l’oubli. « J’ai été contacté par les présidents de Sfax et de l’Etoile du sahel. Je les ai rencontrés, et nous devons nous revoir prochainement », a-t-il expliqué. Sans compter qu’il s’est également positionné pour devenir l’entraîneur des Aigles de Carthage, dont l’identité devrait être révélée au mois de juin. « Il y aura d’autres postulants, mais je vais faire acte de candidature », assure-t-il.

L’ancien sélectionneur du Cameroun et du Mali a également été approché récemment par le Bénin et la Guinée, qui recherchent activement un nouveau patron technique. Mais la Tunisie reste fortement ancrée dans son esprit. « C’est l’une des meilleures sélections d’Afrique… », confesse-t-il.