Washington tresse des lauriers à Jean Ping

Les États-Unis ont loué les efforts de l’Union africaine (UA) en faveur de la démocratie sur le continent, lors de l’ouverture à Washington d’une session de dialogues entre l’administration Obama et l’organisation panafricaine, dirigée par Jean Ping.  

L’action de l’Union africaine de Jean Ping est bien perçue par l’administration Obama. © Reuters

L’action de l’Union africaine de Jean Ping est bien perçue par l’administration Obama. © Reuters

Publié le 22 avril 2010 Lecture : 2 minutes.

Le cycle de rencontres entre l’administration Obama et l’Union africaine (UA) s’est ouvert sous de bons auspices, mardi 21 avril à Washington. « Les États-Unis sont un ferme soutien de l’UA (…), une institution essentielle pour défendre nos principes communs de démocratie et de gouvernance », a déclaré le secrétaire d’État adjoint Jack Lew, précisant que l’UA « a décidé clairement qu'(elle) ne serait pas un club de généraux et de dictateurs et (que) nous applaudissons les mesures fortes prises en ce sens ».

Washington, qui œuvre depuis quelques années à un rapprochement avec le continent, a insisté sur la légitimité de l’UA. « C’est l’institution vers laquelle les États-Unis se tournent de plus en plus pour aider à résoudre certains des problèmes les plus délicats d’Afrique », affirmait un communiqué du département d’État.

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« L’Afrique est un continent d’opportunités »

Le président de la commission de l’UA, Jean Ping, a pour sa part souligné les mécanismes de prévention des coups d’État mis en place par son organisation. Selon lui, la situation des droits de l’homme est « encourageante ». « L’Afrique est un continent d’opportunités, pas un continent de problèmes », a-t-il déclaré.

Les rencontres bilatérales doivent se tenir jusqu’à jeudi. La délégation africaine, composée de Jean Ping, de trois membres de sa commission et des ambassadeurs de l’UA aux États-Unis et à l’ONU, va ainsi rencontrer plusieurs responsables américains, dont le secrétaire au Trésor Timothy Geithner, le ministre de la Justice Éric Holder, le représentant au Commerce Ron Kirk, ainsi que des responsables de la défense, de la CIA, de la santé, de la diplomatie et du Conseil de sécurité nationale.

« Approfondir les relations »

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Selon un diplomate américain qui a souhaité gardé l’anonymat, Washington « veut approfondir et étendre sa relation avec l’Union africaine » et instaurer le principe de rendez-vous réguliers avec l’UA.

Pour ce diplomate, « l’Union africaine joue un rôle croissant dans la gestion par l’Afrique des problèmes transnationaux », comme la lutte le réchauffement climatique, le trafic de drogue ou le trafic d’armes. L’administration Obama est également, selon lui, « impressionnée » par l’efficacité de l’UA dans les missions de maintien de la paix – dont les États-Unis sont les principaux financeurs.

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« Nous pensons que les problèmes africains sont mieux résolus par les Africains », a encore souligné le diplomate. « Il est plus judicieux de faire traiter les situations par des troupes africaines capables et expérimentées. » (avec AFP)
 

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