Tour cycliste international du Togo : c’est parti !
Une cinquantaine de coureurs africains ont donné les premiers coups de pédale de la 19e édition du Tour cycliste international du Togo, lundi 12 avril à Lomé.
Le 19e Tour cycliste international du Togo se déroule du 12 au 19 avril. © Jean-Claude Abalo
Publié le 13 avril 2010 Lecture : 1 minute.
Ils sont partis pour huit longues étapes totalisant 769 km sous le soleil africain. Venus du Togo, du Bénin, du Burkina, de la Côte d’Ivoire, du Mali, ou encore du Nigeria, 48 coureurs ont parcouru, le 12 avril, les 143 km qui séparent Lomé et Atakpamé pour la première étape du Tour cycliste international du Togo qui s’achèvera le 19 avril.
Fait original sur le continent, la course comptera également une épreuve sur piste. « Ce sera sera l’une des attractions de la compétition, sans oublier l’étape de la montée du mont Agou », a souligné Bernard Agier, directeur-adjoint et promoteur du Tour.
Manque de matériel
La lutte, acharnée, permettra-t-elle à un Togolais de remporter la victoire chez lui ? « Nous nous sommes bien préparés, et comptons beaucoup sur nos coureurs », affirme avec précaution le président de la Fédération togolaise de cyclisme (FTC), Anani Assiogbo, qui sait que la concurrence des coureurs burkinabè et ivoiriens, habitués aux compétitions de haut niveau et dominant le Tour depuis plusieurs années, sera particulièrement rude.
« Nous pensons que c’est bien d’avoir des cyclistes de ces pays qui participent régulièrement à de grands tours en Afrique. Cela permet à nos cyclistes d’apprendre et d’améliorer leur niveau, d’autant que nous n’avons pas les moyens de prendre part aux autres tours », a précisé le président de la FTC.
« Le cyclisme devient plus populaire d’année en année. La jeunesse s’y intéresse de plus en plus. Nous avons quatre clubs à Lomé et six à l’intérieur du pays », ajoute Assiogbo.
Mais les jeunes coureurs togolais manquent cruellement du matériel de base : vélos professionnels et pièces de rechange notamment. Ils auront donc du mal à s’imposer par rapport à leurs confrères bien entraînés et équipés. La dernière victoire d’un Togolais, Kommi Dossouvi, remonte à 2004. Lors de la précédente édition, courue en avril 2009, c’est un Burkinabè, Yaméogo Amidou, qui s’était imposé.
