A Carthage, ça swing !
La 6e édition du festival Jazz à Carthage s’est ouvert le 8 avril pour dix jours de concerts. Au programme, des pointures comme Chucho Valdés, Axelle Red ou Kyle Eastwood, mais aussi de nombreux apéro-jazz, jam-session et after…
Depuis 2004, « Jazz à Carthage » s’est taillé une belle renommée et est devenu l’incontournable rendez-vous des fans de jazz à Tunis. Cet événement n’est pas un simple festival ; chaque mois d’avril, pendant une semaine, il investit des espaces différents de la région des Côtes de Carthage, avec des jam session, des apéro-jazz et des after. Mais les concerts restent évidemment au centre d’une programmation qui, pour cette 6e édition, vise à souligner de manière éclectique la diversité de la planète jazz.
Dès le 9 avril, quinze formations présentent un jazz sous influence – celle du rock, du folk, du blues ainsi que des rythmes latino et orientaux. Seront présents de grands noms de la scène internationale et tunisienne tels que Chucho Valdés, Axelle Red, Kyle Eastwood, Peter Cincotti, Vaya Con Dios, John Lee Hooker Jr, Buika, Amine & Hamza et Dhafer Youssef.
Le public en redemande
La manifestation connaît un tel succès, auprès des jeunes et moins jeunes, que les billets sont épuisés dès l’ouverture des guichets et pratiquement toutes les soirées affichent déjà complet. Le directeur de Scoop Organisation, Mourad Mathari, un vieux routard de l’organisation de spectacles qui avait su attirer un public nombreux jusqu’à Tabarka pour un festival similaire, réalise des prouesses avec un mini budget (250 000 euros) et la complicité de plusieurs sponsors. Mais s’il déclare faire « le maximum avec le minimum », il fait surtout beaucoup d’heureux. Et le public en redemande.
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