Hubert Védrine et la doctrine Obama

Dans une interview à « Jeune Afrique », l’ancien ministre français des Affaires étrangères livre son analyse de l’approche américaine au Proche-Orient et de celle de l’Europe. Et explique pourquoi il juge l’architecture de l’Union pour la Méditerranée (UPM) très fragile.

Publié le 9 avril 2010 Lecture : 1 minute.

L’ancien ministre français des Affaires étrangères, Hubert Védrine, était présent au Forum de Paris, un colloque international organisé les 9 et 10 avril 2010 par le think tank euro-méditéranéen du même nom sur le thème « L’Europe, les Etats-Unis et la Méditerranée ». Neuf mois après le discours de Barack Obama au Caire, les intervenants tentent d’évaluer la « doctrine Obama », ainsi que la manière dont elle s’articule dans l’espace méditerranéen en général et dans l’imbroglio proche-oriental en particulier. En ouverture de la rencontre, Hubert Védrine a demandé à l’Europe d’appuyer la diplomatie américaine au Proche-Orient, au lieu de tenter de s’y substituer. Dans l’interview accordée à Jeune Afrique, il s’est montré sceptique sur l’avenir politique de l’Union pour la Méditerranée, et inquiet au sujet du manque d’avancée dans les négociations israélo-palestiniennes. Mais il reste optimiste sur la stratégie d’Obama : « Le président américain ne va pas abandonner le conflit israélo palestinien… Il travaille dans la durée ».

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