Tout sur les fuites illicites de capitaux

Deux chercheurs révèlent l’ampleur du phénomène dans les pays du continent.

Publié le 6 avril 2010 Lecture : 1 minute.

C’est une gangrène économique qui affecte tous les pays sans exception. Mais quand la fuite des capitaux touche des États déjà très pauvres, elle cause des ravages plus grands encore. Pour la première fois, une équipe de chercheurs, dirigée par Dev Kar et Devon Cartwright-Smith, deux spécialistes en la matière, a passé au crible les comptes financiers (balance des paiements et commerce extérieur) des 53 pays africains pour tenter d’évaluer l’ampleur de ces mouvements de fonds et la quantité d’argent qui s’est évaporée. Leur étude (publiée sur www.gfip.org), qui a bénéficié du soutien de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international (FMI) et du Global Financial Integrity (GFI, pour lequel ils travaillent), est d’autant plus passionnante qu’elle porte sur une longue période : 1970-2008, soit trente-neuf ans.

La fuite illicite de capitaux en provenance des 53 Etats africains a atteint le montant colossal de 1 800 milliards de dollars sur cette période, dont 854 milliards ont été tracés avec précision.

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Vous trouverez ci-dessous les chiffres pour tous les pays africains. Et l’analyse de Jeune Afrique « Fuite des capitaux, le rapport accablant » dans le numéro 2569 en kiosques du 4 au 10 avril.

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