Ils ont voulu tuer Barack Obama

Un jeune américain, détenu par les autorités depuis fin 2008, a avoué avoir projeté d’assassiner le président américain Barack Obama contre qui il avait déjà proféré des menaces de mort. Il a décrit un plan de tuerie raciste réglé dans les moindres détails.

Le président américain a plusieurs fois déjà été victime du racisme. © Reuters

Le président américain a plusieurs fois déjà été victime du racisme. © Reuters

Publié le 30 mars 2010 Lecture : 1 minute.

Un complot raciste impliquant d’assassiner le président américain vient d’être révélé par la justice américaine. Un néonazi américain de 21 ans, arrêté à la veille de l’élection de Barack Obama le 4 novembre 2008, vient de plaider coupable et de livrer à la police son plan meurtrier, dans ses détails les plus sordides.

Accompagné de son complice Paul Schlesselman, Daniel Cowart projetait d’assassiner par balles 88 Noirs, et d’en décapiter 14. Ensuite, les deux jeunes hommes comptaient s’élancer au volan d’une voiture -vêtus de smokings blancs- en direction du président américain et le tuer dans une fusillade. Au moment de leur arrestation, on a retrouvé en leur possession plusieurs armes à feu, dont un fusil à canon scié. Ils venaient également d’acheter de la corde de nylon et des masques.

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Question "raciale"

Daniel Cowart, qui avait proféré des menaces de mort à l’encontre de Barack Obama avant de projeter de passer à l’acte, a reconnu être aussi responsable de tirs sur la fenêtre d’une église de la communauté noire dans le Tennessee. Son complice a quant à lui déjà plaidé coupable de complot et de menaces de mort "à l’encontre d’un candidat à la présidentielle". Ils encourent respectivement entre 10 et 75 ans de prison, pour le premier, et 10 ans de prison pour le second.

D’après la justice, les deux hommes n’ont jamais constitué une réelle menace, mais leurs projets sont révélateurs des préjugés xénophobes très prégnants dans la société américaine. A l’époque de la course à la Maison-Blanche, les services de sécurité estimaient qu’un risque de crime raciste contre le candidat noir à la présidence était très fort.

Ces derniers mois, le climat délétère s’est accentué à l’occasion de la vive opposition à la réforme de la santé menée par Barack Obama. Les débats ont parfois dégénéré et ont même dérivé sur la question "raciale".

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