Benik Afobe, future star d’Arsenal ?

Il n’a que 17 ans mais vient de signer un contrat professionnel avec le club anglais d’Arsenal. Portrait d’un jeune footballeur d’origine congolaise dont la carrière est sur le point d’exploser.

Benik Afobe avec le coach d’Arsenal, Arsène Wenger. © D.R

Benik Afobe avec le coach d’Arsenal, Arsène Wenger. © D.R

Publié le 22 mars 2010 Lecture : 3 minutes.

Retenez ce nom: Benik Afobe. Ce jeune Britannique d’origine congolaise (Kinshasa) a signé le 12 février dernier – jour de ses 17 ans – un contrat professionnel avec le club anglais d’Arsenal. Attaquant d’instinct, sachant se positionner au bon endroit dans la surface de réparation pour créer la panique dans la défense adverse, Afobe pourrait bientôt devenir une star mondiale du ballon rond.

Pour l’heure, une seule certitude : le jeune prodige est à l’aube d’une carrière très prometteuse, avec une première sélection possible en équipe première des Gunners dès la saison prochaine. Mais ce n’est pas son seul objectif. « Mon rêve, c’est aussi de jouer dans l’équipe d’Angleterre », explique-t-il.

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Né dans la capitale anglaise, où il a grandi, Benik Afobe est l’enfant d’immigrés congolais qui ont vécu en Suisse et en France avant de s’installer en Grande-Bretagne au début des années 90. Du coup, il ne connaît pas beaucoup la RD Congo, où il n’a accompagné ses parents qu’une seule fois pour des vacances à Kinshasa, en 2007. Toutefois, influencé par son milieu familial, il connait et apprécie Werra Son, l’un des chanteurs congolais les plus populaires, qu’il écoute sur son balladeur mp3 avec beaucoup de R&B et de pop.

Recruté dans un square

Sa vie se partage en deux : famille et études d’un côté, foot de l’autre. C’est en 1998 que débute sa passion pour le ballon rond. À cinq ans, c’est la révélation. « En regardant le match Argentine-Angleterre à la télé, j’ai su ce que je voulais faire dans la vie : jouer au football. J’ai été surtout impressionné par le but de Michael Owen », confie-t-il d’une voix un peu timide. Restait à passer à l’acte. Une décision qu’il doit à à son envie et à talent, d’abord ; au coup de pouce du destin, ensuite : des recruteurs d’Arsenal le repèrent dans un square londonien et lui font passer, année après année, toutes les sélections du club.

« Ben », pour les intimes, rejoint le centre de formation d’Arsenal à l’âge de six ans tout en continuant d’étudier. Il progresse de façon si fulgurante que l’entraîneur de l’équipe des moins de 15 ans lui confie le brassard de capitaine. En clair, le coach a détecté sa capacité d’écoute et sa tendance naturelle à mettre sa « science» au service de l’équipe.

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Buteur né

Pour devenir « l’un des meilleurs attaquants du monde », selon ses propres mots, il prend exemple sur ses modèles : Wayne Rooney de Manchester United, Fernando Torres, de Liverpool, et Joe Cole de Chelsea. Il compte aussi sur les précieux conseils de son premier supporteur : son père. Celui-ci est toujours à ses côtés. Lui remonte le moral les soirs de défaite. Et sait même faire office d’entraîneur bis au besoin. Chance, talent, entourage aux petits soins : tous les ingrédients sont réunis pour que Benik Afobe réalise son rêve.

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Du haut de son mètre quatre-vingt-trois, c’est un buteur né. Il a non seulement le sens du « placement » dans la surface de réparation, mais aussi le coup de rein qui fait la différence au moment de conclure l’action. Ses statistiques sont éloquentes. Au cours de la saison 2008-2009, il a marqué 11 buts en 13 rencontres. Son meilleur souvenir ? «  Le doublé que j’ai réussi lors de ma première sélection en équipe d’Angleterre, chez les moins de 16 ans. Nous avons battu l’Irlande par 6 à 0, » se souvient-il. Un succès parmi d’autres prouvant qu’il ne faut pas perdre de vue Benik Afobe. Surtout dans une surface de réparation

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