Sanofi agit pour les enfants africains
Elargissement de son offre de médicaments, actions de formation, sensibilisation du grand public : le leader français de l’industrie pharmaceutique Sanofi présente le premier bilan de son programme destiné aux enfants africains, lancé il y a un an.
C’était il y a un an, à quelques jours près. Le 16 juin 2012, à l’occasion de la Journée internationale de l’enfant africain, le premier partenaire pharmaceutique du continent, Sanofi, annonçait le lancement de son initiative pédiatrique « Des enfants en bonne santé, des enfants heureux ».
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Développement de son offre de produits pédiatriques, renforcement de la formation des acteurs de santé, sensibilisation du grand public aux soins de l’enfant : la stratégie du groupe s’articule autour de trois axes. En un an, l’initiative s’est déployée dans 14 pays, « ce qui a permis à environ un tiers des enfants que compte l’Afrique d’être couverts », précise Antoine Ortoli, vice-président intercontinental du groupe. Sanofi propose désormais un complément de 36 produits pédiatriques – essentiellement des génériques. Côté formation des acteurs de santé, le groupe s’est appuyé sur onze comités scientifiques (réunissant une centaine d’experts intervenant dans le choix des priorités et le contenu des formations), à qui Sanofi fournit les moyens de communication pour diffuser leurs messages, notamment via Internet – le continent comptant 250 millions d’internautes. Au final, trois plateformes (www.pediatrieafricaine.com, www.santetropicale.com, www.e-pediatrie.org) ont été proposées gratuitement aux professionnels médicaux et aux étudiants gratuites. Bilan : ces sites ont enregistré respectivement plus de 50 000 connexions, 25000 abonnés et une quinzaine d’hôpitaux connectés.
Long terme
Côté sensibilisation du grand public, trois programmes-phares ont commencé à se déployer sur le continent : l’école à l’hôpital (Algérie) pour « éviter la double peine maladie et de la déscolarisation », comme le souligne Kamal Ubaysi, directeur marketing Afrique de Sanofi ; l’ouverture de « fun centers » au Sénégal – deux salles de jeux à Dakar ont déjà permis d’accueillir près de 10000 enfants – et des ateliers animés par des pédiatres à Madagascar pour éduquer sur la prévention et les pathologies du quotidien. Ateliers éducatifs, animations pour enfants hospitalisés, création de salles de jeux à l’hôpital, caravanes pédiatriques ayant permis 2000 consultations gratuites… Pour l’heure, 122 événements ont rassemblé près de 15000 enfants.
« Il s’agit d’un combat noble, qui s’inscrit sur le long terme, jusqu’à atteindre la couverture totale du continent, précise Antoine Ortoli. Pour sa deuxième année, 18 pays seront mobilisés et, au final, 260 millions d’enfants touchés. » Il s’agira également d’étendre les partenariats pour l’e-formation aux pays anglophones. L’an dernier, le budget prévisionnel de l’opération n’avait pas été officiellement communiqué. Cette fois encore, le vice-président a préféré taire les investissements requis par cette initiative, qui recouvre « une multitude de petites actions ».
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